Bruno Hunziker naît le à Winterthour, dans le canton de Zurich. Il est originaire d'Oberkulm et d'Aarau, dans le canton d'Argovie. Son père, Adolf, est aubergiste à Möhlin ; sa mère est née Elise Herzog[1].
Après s'être retiré de la politique en 1991, il occupe le poste de directeur de la société financièreMotor-Columbus pendant deux ans, puis redevient avocat[1].
Il siège ensuite au Conseil national pendant deux législatures, du au , puis au Conseil des États, où il succède à Hans Letsch(de)[7], du à [8]. Il renonce à se présenter pour une nouvelle législature, estimant la charge trop lourde en plus de son activité professionnelle[7]. Il préside par ailleurs le PRD de 1983 à 1989[1], remettant son mandat pour raisons de santé[5].
Il est présenté par son parti cantonal en 1982 pour succéder à Fritz Honegger au Conseil fédéral, mais n'est pas retenu comme candidat officiel du parti national[9]. Il est en revanche candidat officiel de son parti deux ans plus tard, en 1984, aux côtés d'Elisabeth Kopp[10], pour succéder à Rudolf Friedrich, mais c'est cette dernière qui est élue par 124 voix contre 95[11]. Approché après la démission de celle-ci en 1988, il refuse d'être à nouveau candidat[5].
Positionnement politique
Proche de l'économie, pro-nucléaire et anti-étatiste (il dépose en 1981[12] une motion visant à privatiser des tâches régaliennes[3]), il défend des valeurs conservatrices[13]. Il se situe sur l'aile droite de son parti[14]. Lui-même se déclare un partisan inconditionnel de l'économie sociale de marché[5].
Autres activités
Il siège pendant des années dans plusieurs conseils d'administration et préside notamment celui de la Nouvelle Banque d'Argovie avant sa reprise par Crédit suisse[1].
Il préside également la Fondation suisse pour l'énergie[1].