Brigade anonyme est une mini-sérietéléviséefrançaise réalisée par Julien Seri d'après un scénario de Déborah Hadjedj-Jarmon, Bruno Lecigne, Blanche Bigot, Cécile Berger et Florian Spitzer, et diffusée en France à partir du sur M6 et en Belgique à partir du sur La Une.
À Angoulême, Julien Castaneda, dit « Casta », est un chauffeur de taxi qui a fait de la prison, et qui élève seul sa fille de dix-sept ans, Alia. Une nuit, elle ne rentre pas du concert où il l'a autorisée à aller. Rendu inquiet quand il n'arrive plus à l'avoir au téléphone après avoir entendu une voix d'homme, il signale la disparition à la police. Devant le peu de réaction des policiers, il se met lui-même à enquêter. Avec l'aide de son ami Nass et d'une surveillante du lycée d'Alia, Charlie, Castaneda va lancer les appels à témoins et tenter de retrouver sa fille.
De son côté, une capitaine de gendarmerie, Malherbe, cherche à coincer Castaneda car elle est persuadée qu'il a quelque chose à voir avec la mort d'un policier, il y a des années.
La série est basée sur l'histoire réelle de Béor, un habitant de Seine-Saint-Denis qui a remué ciel et terre en 2019 pour retrouver sa fille de 14 ans qui venait de disparaître : avec l'aide de ses amis, il scrute les réseaux sociaux et retrouve en quatre jours la trace de sa fille, indemne, à 400 km de chez lui, à Épinal dans les Vosges[4]. Béor crée ensuite le collectif Les disparus anonymes et publie le livre Alerte disparition aux éditions Michel Lafon[4].
Béor raconte ensuite son histoire à l'équipe de la série, composée des scénaristes Déborah Hadjedj-Jarmon, Bruno Lecigne, Blanche Bigot, Cécile Berger et Florian Spitzer, et du réalisateur Julien Seri[1],[2],[4],[5].
Parlant de la Brigade anonyme (fictive) qui, à l'instar du collectif Les disparus anonymes (LDA), aide les familles à retrouver leurs enfants, Arié Elmaleh déclare « C'est ça qui est touchant dans cette série. Certes, on est à la recherche d'enfants, mais c'est aussi une histoire de solidarité entre bénévoles, qui ne sont pas des flics et qui ont leur propre vie à côté. Le moteur, c'est l'entraide »[4].
Éric Cantona ajoute « Quel père de famille n'essayerait pas de retrouver sa fille, en complément de la justice ? »[4].
Tournage
Le tournage de la série a lieu à partir du du côté d'Angoulême[5] mais également à Boulazac Isle Manoire près de Périgueux où les équipes de production sont venues en janvier et septembre 2023 pour retrouver le décor servant de maison au personnage de « Casta » incarné par Éric Cantona[6].
« Je voulais tourner dans une région anti-Côte d'Azur », confie Victoire d’Aboville, la productrice de la filiale fiction de Bonne Pioche Story, dans une maison du quartier Barnabé, rue Jean-Dupuis, entre Boulazac et Périgueux[7].
Pour Alexandre Letren du site VL-Média « Une fois de plus, Cantona nous décoche une droite en incarnant pleinement chacun de ses rôles. Même si une certaine couleur se dessine et qui les relie entre eux, il n'en demeure pas moins comme un acteur capable d'imposer son charisme et de porter un projet seul. Mais son talent est aussi porté par une véritable intelligence du jeu pour qu’il n’efface jamais ses partenaires. Mieux il les met en avant et en valeur. Et d'une série sur un héros solitaire potentiellement parfaitement crédible (à la Taken), on hérite d'une série collégiale qui fonctionne autant et « allège » l'ambiance qui pourrait être lourde et glauque »[14].
Le magazine Télé-Loisirs estime que « L'angoisse de la disparition d'un être cher est parfaitement retranscrite dans ce premier épisode, captivant d'un bout à l'autre. Éric Cantona incarne avec tact ce père de famille prêt à tout pour retrouver sa fille dans cette série inspirée d'un fait réel »[15].
Notes et références
Notes
↑Le « classement des audiences » est établi en comparant la part de marché du programme sur les 4 ans et plus avec les parts de marché des autres programmes diffusés au même moment.