Il naît perpendiculairement à l'allée de Barcelone, dans l'axe du pont du Maréchal-Leclerc, qui traverse le canal de Brienne. Long de 361 mètres, large de 40 mètres et rectiligne, il est orienté au nord-est. Il reçoit, à droite, à la rue Francisque-Sarcey et donne naissance, à gauche, à la rue Bergeaud, puis à la rue de Rennes. Il se termine au carrefour de la rue Lancefoc et du boulevard Lascrosses.
La chaussée compte trois voies de circulation, dont une réservée aux transports en commun, de l'allée de Barcelone vers le boulevard Lascrosses, et une seule voie réservée dans le sens inverse. Elle appartient à une zone 30 et la vitesse y est limitée à 30 km/h.
Voies rencontrées
Le boulevard du Maréchal-Leclerc rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants (« g » indique que la rue se situe à gauche, « d » à droite) :
Il existe plusieurs stations de vélos en libre-serviceVélôToulouse, les stations no 85 (2 boulevard du Maréchal-Leclerc) et no 87 (47 boulevard Lascrosses).
Odonymie
Le boulevard prit d'abord le nom de l'Artillerie, car il se trouvait à proximité de l'école d'artillerie, installée en 1807 dans l'ancien couvent des Capucins (emplacement de l'actuelle université Capitole, site de l'Arsenal, no 2 rue du Doyen-Gabriel-Marty), et des deux casernes d'artillerie – la caserne Caffarelli, construite en 1851, et la caserne Compans, achevée en 1859[1]. En 1860, il devint le boulevard Saint-Pierre, car il longeait le faubourg Saint-Pierre, qui se développait entre le rempart de l'Arsenal (actuel boulevard Armand-Duportal) et le canal de Brienne[2].
no 16 : maison. La maison, construite en 1911, est représentative du style historiciste. Elle s'élève à l'angle de la rue Francisque-Sarcey et compte quatre niveaux : un sous-sol semi-enterré, un rez-de-chaussée surélevé, un étage et un comble à surcroît. La façade est animée par les jeux de dissymétrie. Ainsi, le sous-sol est souligné par un appareil de pierre, tandis que, aux niveaux supérieurs, la façade est en brique. La travée de gauche, mise en valeur par un léger ressaut, par rapport aux deux travées de droite, est surmontée au niveau du comble par un pignon qui soutient un fronton curviligne en pierre à l'amortissement. Les ouvertures sont également différentes : larges pour la travée de gauche, plus étroites pour les deux travées de droite, elles sont simples ou doubles, surmontées de cornichessegmentaires ou en plein cintre. À l'étage, la fenêtre de la travée centrale ouvre sur un balcon soutenu par des consoles en pierre et doté d'un garde-corps en fonte. L'élévation est couronnée par une corniche à modillons en pierre[9].
Michel Aliaga, Les Amidonniers. Chemin faisant, sur le site de l'Association de sauvegarde Brienne Bazacle Amidonniers (ASBBA), mis en ligne en juillet 2018 (consulté le 9 mars 2021).