Outre dans les forêts tropicales et tempérées, on la trouve également à proximité des zones cultivées et dans les semi-déserts, jusqu'à 1800 m d''altitude[2].
Écologie
Leur plumage est très variable, mais certaines formes imitent le plumage d'espèces d'aigles des régions où on les rencontre. On pense que cette évolution a pour fonction de les protéger en imitant le plumage d'espèces plus puissantes. C'est le cas de certaines formes de P. p. torquatus, qui imite l'aigle de Blyth (Spizaetus alboniger)[2].
Les oiseaux des régions les plus au Nord de sa répartition (sous-espèce orientalis) sont migratrices.
Alimentation
La Bondrée orientale est un rapace diurne carnivore. Son régime alimentaire est très spécial : Elle mange les larves des ruches d'abeilles et de guêpes et avale au passage du miel et de la cire[3]. Elle mange aussi des insectes, en particulier des cigales, des reptiles, des amphibiens et des petits mammifères.
Pernis ptilorhynchus orientalis Taczanowski, 1891 : la Bondrée de Sibérie, parfois considérée comme une espèce séparée, du sud centre de la Sibérie jusqu'à l'île de Sakhaline, au nord-est de la Chine, en Corée et au Japon ;
↑Richard C. Vogt (trad. Valérie Garnaud-d'Esru), La forêt vierge à la loupe [« Rain Forest »], Larousse, , 64 p. (ISBN978-2-03-589818-0), Les plus grands arbres pages 10 et 11
↑(fr + en) Eric Losh, Project Anoulak (trad. Camille Coudrat, ill. Eric Losh), Merveilles des Annnamites : La Vie dans les Montagnes Lao-Vietnamiennes / Wonders of the Annamites : Life in the Mountains of Laos and Vietnam, Ornans, Association Projet Anoulak, , 44 p. (ISBN978-0-9922365-6-4), La Bondrée Orientale page 36