Il s'agit sans doute d'un peuple d’origine celtique (gaulois) mêlé d'éléments indigènes car la terminaison -ate se retrouve dans le nom de plusieurs peuples aquitains[5], et surtout, la racine Boï- se reconnaît dans le nom des Boïens (latin Boii) qui a laissé son nom à la Bohême (latin Boiohaemum)[6]. Le nom des Boïates se perpétue quant-à-lui dans le toponyme Buch[6].
Le sens du radical Boï- est discuté, les spécialistes hésitent entre plusieurs interprétations : « frappe(ur), terrible, actif, vivace »[6].
Histoire
Ils constituent le premier foyer de peuplement connu en Pays de Buch (en latincivitas Boiorum)[7],[8]. Ils occupaient les alentours du Bassin d'Arcachon, dans l'actuel département de la Gironde. Leur capitale était probablement située à Biganos-Lamothe jusqu'au IIIe siècle de notre ère, époque où elle fut abandonnée. On y a simplement retrouvé un fanum, et quelques nécropoles gallo-romaines et mérovingiennes, ce qui rend son authentification difficile.
↑Thierry F., « Boiates ou Boiens ? », Bulletin de la société historique et archéologique d’Arcachon, n° 48, , p. 12
↑Caule B., De la tombe au territoire. Structures funéraires, espace et société en Gascogne et Pays Basques à l’âge du Fer, Saarbrücken, Editions universitaire européennes,
↑ ab et cXavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise, Une approche linguistique du vieux-celtique continental, Paris, Errance, coll. « Hespérides », (ISBN2-87772-237-6), p. 81-82
↑« Pays de Buch », sur catamarca.over-blog.com (consulté le )
↑Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : Tome 3, Formations dialectales (suite) et françaises : étymologie de 35000 noms de lieux, Librairie Droz, , 480 p. (ISBN978-2-600-02884-4, présentation en ligne), p. 1856
Voir aussi
Bibliographie
A la rencontre des Boïates et des Cocosates, Maurin B., Bulletin trimestriel - Société d'anthropologie du Sud-Ouest, volume 32, 1997 (ISSN0249-9770)