Le nom de Blaton trouve son origine dans le mot latin Ablatonis qui s'est transformé en gallo-romain en Ablatonas, signifiant aux cabanes.
Géographie
Situation
Le village de Blaton présente une altitude variante de 27 m au niveau du canal Nimy-Blaton-Péronnes à 67 m dans la forêt de Bon-Secours et à la sablière Laurent.
Ce village est desservi par la ligne 78 grâce à la présence de la gare de Blaton en son centre, ainsi que par l'autoroute A16, étant situé à 22 km de Mons et de Tournai.
Cette position, au croisement des axes routiers, ferroviaires et fluviaux, renforce son importance dans la région.
Histoire
Nombreuses découvertes archéologiques (paléolithiques, gallo-romaines, mérovingiennes, médiévales).
Après la conquête de la Belgique par les Romains, Ambiorix, roi des Éburons, se révolta. Jules César revint en Belgique, tint son quartier général à Mons, plaça cinq cohortes à sa gauche, sur les hauteurs de Fani-Mereurii (Blaton) et cinq autres à sa droite, au château de Chièvres. C'est ainsi qu'il vainquit, non loin de Blaton, les Nerviens commandés par Turnus, dont le camp se trouvait établi dans un endroit appelé Hériaumont[réf. à confirmer][2].
Blaton a été fusionnée avec la commune de Bernissart en 1977.
Évolution démographique
Sources : INS, Rem. : 1831 jusqu'en 1970 = recensements, 1976 = nombre d'habitants au 31 décembre.
Patrimoine naturel
La Grande Bruyère de Blaton[3] est une ancienne sablière bénéficiant du statut de SGIB (Site de grand intérêt biologique). Elle abrite une faune et une flore très diversifiées qui s’appuient sur ses nombreux habitats variés : étendues de sable, plans d’eau, fourrés, mares, etc. Le Parc Naturel des Plaines de l'Escaut y effectue régulièrement des travaux d'entretien et de gestion depuis qu'elle a obtenu, en 2003, le statut de réserve naturelle domaniale, suite à une convention entre la commune de Bernissart et la Région wallonne[4].
Parc Posteau
Au centre de Blaton, en bordure du canal Blaton-Ath, se trouve le parc Posteau. Ce domaine d’environ 2,5 hectares comprend un étang et le cours d’eau qui l’alimente, avec des pontons permettant de passer au-dessus de ces eaux.
Le parc abrite également une maison rurale et un espace théâtral à ciel ouvert, qui accueille de nombreuses festivités tout au long de l’année, notamment le 21 juillet[5], contribuant ainsi à sa renommée.
La commune acquit ce domaine il y a environ un siècle. Il appartenait à Ulysse Posteau, un marchand de grains qui y résidait. En 2007, un projet fut lancé pour créer un parc et aménager la prairie voisine. Les travaux furent achevés en 2012, et le parc ouvrit alors ses portes au public[6].
Économie
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Lieux et monuments
L'église de Tous-les-Saints
La chapelle de la Grande Bruyère
Le monument aux morts des guerres de 14-18 et 40-45
Les « crêtes à cayaux » (littéralement « crêtes à cailloux »), murs en pierres sèches ou maçonnés au mortier au couronnement formé de pierres posées de chant, délimitant entièrement ou partiellement des propriétés, principalement le long des rues de l’Enfer, de la Montagne, de Condé, et Émile Zola[7].
Personnalités liées à Blaton
Luce Irigaray (née en 1930 à Blaton), linguiste et psychanalyste féministe francophone.
Victor Martin, sociologue, résistant au nazisme. (1912-1989)
Dominique Lobjois, La Crosse à l'Tonne à Blaton, dans Jeux traditionnels et populaires de Picardie et du Nord Pas de Calais, 2008, p. 171–174.
Frédéric André, Le Paléolithique Moyen à la rue Lebeau et à la Petite Bruyère à Blaton, dans Activités 81 à 83 du S.O.S. Fouilles, n° 3, 1984, p. 9–20.
Frédéric André et Serge Parent, Prospections à la Grande-Bruyère à Blaton, dans Activités 81 à 83 du S.O.S. Fouilles, n° 3, 1984, p. 242–243.
Frédéric André et Serge Parent, Prospections à la sablière du Mont du Crapaud à Blaton, dans Activités 81 à 83 du S.O.S. Fouilles, n° 3, 1984, p. 241–242.
Éric Leblois, Découverte de vases à encens sous l'église de Blaton, dans Mercuriale, 6, , p. 37–48, 5 figures.
Éric Leblois, Découverte de céramique médiévale au lieu-dit "Coron Courtil" à Blaton, dans Mercuriale, 8, , p. 61–69, 5 figures.
Éric Leblois, La nécropole mérovingienne de Blaton, dans Mercuriale, 22, , p. 33–46, 14 figures.
Louis Sarot, Blaton, son histoire, ses canaux, son église, sa Toussaint. Essai historique, Syndicat d'initiative de Blaton, 1991.