Johnson occupe plusieurs postes à temps partiel à l'université de Surrey tout en élevant deux enfants, David et Joseph, ce dernier meurt dans un accident. En 1975, elle est élue membre de l'Institut de physique.
Pendant son séjour à l'Université de Surrey, Johnson est collègue et amie de Daphne Jackson, la première femme au Royaume-Uni à être devenue professeure de physique. Elle est une des premières bénéficiaire des bourses octroyées par celle-ci pour promouvoir le retour des femmes au travail après une pause pour raison familiale.
En 1986, Johnson rejoint le Groupe de théorie de la matière condensée à l'Imperial College de Londres, pour travailler sur la théorie du dopage delta dans les semi-conducteurs[1].
Johnson joue un rôle crucial dans la création du Daphne Jackson Trust après la mort de Jackson en 1992[3]. Elle a également joué un rôle déterminant dans la création de Portia, un site Web qui offre aux femmes une passerelle vers les sciences, l'ingénierie et la technologie, et dans la création de la liste de diffusion Daphnet pour les femmes dans ces domaines[4].
Elle est administratrice et siège au conseil de la Société des femmes ingénieurs en 2002. La même année, elle est récompensée par l'ordre de l'Empire britannique pour son engagement envers les femmes dans les sciences[5]. En 2003, elle reçoit un doctorat honorifique de l'université de Bath.
Elle décède le 11 septembre 2003, à Guildford, des suites d'un cancer[1].