Bertrand d'Eschaud descend d'une noble et très ancienne maison originaire de Basse-Navarre. Son père, Antoine d’Echaux, chevalier, vicomte d’Echaux ou Baïgorry, seigneur de Labets et de Sallejuzan[Note 1], était le fils aîné de Jeanne de Labets et de Gracian d’Echaux, vicomte de Baïgorry, qui sert en Italie comme homme d’armes de la compagnie du vicomte de Lautrec, et est ensuite panetier du roi Henri II. Sa mère est Catherine dite Suzanne de Saint-Esteven, fille de Pierre de Saint-Esteven, chevalier, seigneur d’Apat de Bussunarits, gentilhomme de la chambre du roi et son échanson ordinaire, lieutenant au Château-Neuf de Bayonne, et d'Adrienne d’Apat[1].
À cette époque, la chasse aux sorcières avait alimenté de nombreux bûchers. Face à la multitude de suspects (plusieurs milliers) qu’il aurait fallu éliminer, d’Echaux fait appel au roi pour remédier pacifiquement à ce fléau dans son diocèse. Sous la tutelle du religieux, deux missionnaires parcourent les contrées où se réfugiaient de nombreux adeptes de l’occultisme. Après quelques hésitations, certains demandèrent la prière de délivrance (pour être libérés de la sorcellerie). Cette mission est couronnée de succès.
Notes et références
Notes
↑Son père descend au 18e degré de Loup-Garcia (seigneur ou vicomte de Baïgorry en 1057)
Références
↑J. de Jaurgain, Revue de Béarn, Navarre et Lannes, t. III, 1885, p. 15.