Les villages principaux de l'ancienne commune sont Bertogne, Compogne, l'ensemble formé par Longchamps, Withimont et Monaville ainsi que le village de Givry.
L'attrait principal est le tourisme et notamment les randonnées pédestres et cyclistes (VTT).
L'ancienne commune est essentiellement rurale à faible densité de population.
Le , les bourgmestres de Bastogne (Benoit Lutgen) et de Bertogne (Christian Glaude) annoncent par surprise la fusion des deux communes lors d'une conférence de presse[3]. La principale raison est financière : la région wallonne ayant voté un décret organisant la fusion de communes sur base volontaire, offrant une reprise de dettes des entités avec un montant de 500 euros maximum par habitant avec un plafond de 20 millions d'euros par entité fusionnée[4]. Le tout à condition que le dossier soit rentré avant le . L'accord de principe fut adopté le [5] et la décision finale fut votée au conseil communal de Bastogne le , sans attendre la consultation populaire demandée par l'opposition de Bertogne, qui s'étonne de la fusion si rapide d'une ville de 16 000 habitants avec une communerurale de 3 500 habitants[6]. La population de Bertogne ayant, en effet, signé une pétition de 1 623 signatures, ce qui représente plus la moitié des habitants majeurs de la commune, réclamant une consultation populaire à ce sujet[7]. Entre-temps, le , le bourgmestre de Bertogne, Christian Glaude, annonça sa démission[8]. Le poste fut repris par Jean-Marc Franco, favorable au projet.
La fusion a été réalisée le [9]. Elle crée la plus grande commune de Belgique avec une superficie de 263,7 km2, détrônant Tournai et ses 213,8 km2. En ce qui concerne la population, la nouvelle entité approche les 19 500 habitants, devenant la deuxième commune la plus peuplée de la province de Luxembourg, derrière Arlon (30 000 habitants) et dépassant Aubange (17 000 habitants) et Marche-en-Famenne (17 500 habitants).
Situation de l'ancienne commune de Bertogne dans l'arrondissement de Bastogne et la province de Luxembourg
Héraldique
L'ancienne commune possédait des armoiries.
Blasonnement :D’azur à la croix d’or cantonnée de vingt croisettes recroisettées au pied fiché du même, rangées 5 par 5 en sautoir.
Délibération communale : 17 décembre 2002
Arrêté de l'exécutif de la communauté : 17 juillet 2003
Source du blasonnement :Lieve Viaene-Awouters et Ernest Warlop, Armoiries communales en Belgique, Communes wallonnes, bruxelloises et germanophones, t. 1 : Communes wallonnes A-L, Bruxelles, Dexia, .
Démographie
Évolution démographique avant la fusion de 1977
Source: DGS, 1831 à 1970=recensements population, 1976= habitants au 31 décembre
Évolution démographique de la commune fusionnée
En tenant compte des anciennes communes entraînées dans la fusion de communes de 1977, on peut dresser l'évolution suivante :
Les chiffres des années 1831 à 1970 tiennent compte des chiffres des anciennes communes fusionnées.
Source: DGS , de 1831 à 1981=recensements population; à partir de 1990 = nombre d'habitants chaque 1 janvier[10]
↑Jean Germain, Les Noms officiels des communes de Wallonie, de Bruxelles-Capitale et de la Communauté germanophone : Évolution et fixation orthographique des toponymes majeures de 1795 à nos jours avec indication de la prononciation française (API), de la forme régionale wallonne et du gentilé, Louvain-Paris, Peeters, coll. « Mémoires de la Commission royale de toponymie et de dialectologie. Section wallonne » (no 27), , 410 p. (ISBN978-9-042944-01-5), p. 60.