Bertha Hallauer naît le à Wilchingen, dans le canton de Soleure. Elle en est également originaire[1]. Son père, Johann Conrad Hallauer, est médecin ; sa mère est née Katharina Waldvogel[1].
Elle passe ses premières années au château de Haslach, près de Wilchingen, où son père a créé un établissement de cures thermales. Très tôt orpheline de père et de mère (la seconde alors qu'elle est âgée de deux ans ; le premier, à l'âge de cinq ans[2]), elle est recueillie avec ses six frères et sœurs par des parents[1]. Elle vit d'abord chez un cousin à Trasadingen, puis à Thayngen[2].
Elle devient veuve en 1906 et doit alors élever seule ses cinq enfants[1].
Poésie et récits
Elle écrit des poèmes, dont plusieurs sont mis en musique, dès le début de son mariage[1]. Nombre d'entre eux sont d'abord publiés dans des journaux, ce qui assure sa notoriété dans l'ensemble de la Suisse alémanique[2].
Le glaucome la rend aveugle en 1927[1],[2]. Sa piété lui permet cependant de surmonter par l'écriture tous les coups du sort[1].
Parmi ses textes, des récits, qui illustrent en termes simples la vie d'une Schaffhousoise au tournant des XIXe et XXe siècles[1].
Mort et sépulture
Elle meurt le à Wilchingen[1] d'une longue maladie, à l'âge de 76 ans[4].
Elle est inhumée dans la parcelle d'honneur du cimetière de Wilchingen[2].
Œuvres
Poésie
(de) Aus der Heimat,
(de) Sonnenenuntergang,
(de) Späte Rosen, Frauenfeld, Huber & Co, , 142 p.
(de) Sehsucht nach dem Lichte, Zurich, Orell Füssli(de), , 104 p.