En décembre 1919, elle est élue au secrétariat du Comité central de l'USPD, composé de six membres. À partir de mars 1920, elle dirige le travail de propagande auprès des femmes en tant que secrétaire et est employée au journal féminin du parti, Die Kämpferin[1],[3],[4].
Le 4 décembre 1920, l'USPD se scinde, son aile gauche, à laquelle appartient Bertha Braunthal, rejoint le Parti communiste unifié d'Allemagne (KPD). Bertha Braunthal est élue au siège du parti et devient responsable du secrétariat des femmes, jusqu'en 1923. Elle travaille aussi au comité de rédaction du magazine Die Kommunistin, avec Clara Zetkin, Hertha Sturm et Martha Arendsee[2],[1],[4]. Comme Die Kämpferin, cette revue dénonce la charge de travail domestique effectué par les femmes sans être reconnu, ni par les familles, ni par la société et propose des solutions pour améliorer la confiance en elles des femmes et les inciter à lutter pour leurs droits. « Mari et enfants considèrent tout cela [son travail] comme allant de soi. (Bertha Braunthal, die Kämpferin, 13 mai 1920 »[3].
Elle participe au Troisième Congrès mondial du Komintern à Moscou[4].
Plus tard, avec son mari, elle travaille au comité de rédaction du magazine du Komintern, Internationale Pressekorrespondenz (Inprecor), à Berlin, qui est dirigé par Gyula Alpári. Elle est responsable de la publication de l'édition anglaise d'Inprekorr[1].
Exil à Londres
En 1933, devant l'arrivée au pouvoir des nazis, elle rejoint son mari à Londres, devient membre du Parti communiste de Grande-Bretagne et travaille pour l'hebdomadaire World News and Views, successeur de l'Inprekorr de langue anglaise. Après la dissolution du Komintern en 1943, elle travaille comme traductrice pour le Parti communiste de Grande-Bretagne[4],[2],[5].
↑ a et bClaire Milon, « La lutte continue! La presse féministe des partis de la gauche socialiste allemande après l’obtention du droit de vote des femmes en 1918 », Circé, (lire en ligne)
(de) Hans-Jürgen Arendt, « Das Reichsfrauensekretariat bei der Zentrale der KPD (1919–1923) », Mitteilungsblatt der Forschungsgemeinschaft "Geschichte des Kampfes der Arbeiterklasse um die Befreiung der Frau", vol. 1, , p. 5-21
(de) Gerhard Engel (éd.), Groß-Berliner Arbeiter- und Soldatenräte in der Revolution 1918/19. Dokumente der Vollversammlungen und des Vollzugsrates, Brrlin, Akademie Verlag,
(de) Werner Röder (éd.) et Herbert A. Strauss (éd.), « Braunthal, Bertha Biographisches Handbuch der deutschsprachigen Emigration nach 1933 », Biographisches Handbuch der deutschsprachigen Emigration nach 1933, Munich, Saur, vol. 1 « Politik, Wirtschaft, Öffentliches Leben », , p. 89