Bernard Coulon est second d'une fratrie de cinq enfants. Il grandit et vit dans l'Allier.
Il est masseur-kinésithérapeute de profession et a fini sa carrière en exerçant au Centre hospitalier de Saint-Pourçain-sur-Sioule.
Comme son père, Pierre Coulon, il se tourne très vite vers le syndicat d'initiative de la commune de Saint-Pourçain-sur-Sioule et la politique. Appelé par André Puravet au syndicat d'initiative dès le début des années 1970, Bernard Coulon en devient le président et fait naître le musée de la Vigne. Il démissionne en 1982 pour se présenter aux cantonales. Il est, pour la première fois, conseiller général de l'Allier en 1982.
Bernard Coulon entre au conseil municipal de Saint-Pourçain-sur-Sioule l'année suivante, en 1983, comme premier adjoint chargé de l'économie. Il va alors développer la zone industrielle des Jalfrettes et amener l'usine Vuitton en 1991. Le maroquinier compte sur site trois unités de production et draine 650 emplois.
Il crée le Syndicat intercommunal en 1983. De nouvelles usines s'implantent : Atel, puis Intersig, Fertilux, Wood Pellets... La zone des Jalfrettes et le parc logistique de Saint-Loup ne cessent de croître.
Il démissionne officiellement de son poste de maire de Saint-Pourçain-sur-Sioule le . Emmanuel Ferrand, premier adjoint prend alors sa suite jusqu'à la fin du mandat[1]. Bernard Coulon est ainsi premier adjoint depuis le et conserve les dossiers liés au développement économique de la ville[2].
Affaires judiciaires
Il est jugé avec son épouse le par le Tribunal correctionnel de CUSSET pour prise illégale d'intérêts et condamné à 5 mois d'emprisonnement avec sursis, 25.000 euros d'amende et une inéligibilité [3],[4],[5],[6].