Professeur en Alsace de 1899 à 1911, il s'établit ensuite à Lausanne où il enseigne la littérature au gymnase cantonal vaudois jusqu'en 1921. Son installation à Lausanne parait résulter de la mention du nom de son père dans le testament d'Emmanuel Pétavel-Olliff qui suscite la réunion d'une Commission testamentaire[Quoi ?]dès le . Cette dernière chargera Benjamin Vallotton d'écrire une Préface pour l'ouvrage qui sera publié en 1913, et qui rendra possible la publication d'une biographie dédiée à Héli Chatelain disparu vingt-sept mois auparavant, son décès ayant pu être annoncé par celui de William Wrede[pas clair].
De 1921 à 1935, il vit à Strasbourg où il enseigne la littérature tout en écrivant des articles pour L'Alsace française[2]. Il deviendra l'une des voix francophones traduisant de manière quasi-officielle la problématique alsacienne prise entre France et Allemagne, et sera régulièrement sollicité par l'Alliance française pour donner des conférences à ce sujet de par le monde. La même année il est nommé en tant que "Membre étranger littéraire" à l'Académie Royale de Langue et Littérature Françaises de Belgique où il siégera jusqu'à sa mort.
En 1935, en raison de problèmes de santé[réf. nécessaire], il s'installe à Sanary-sur-Mer où il se consacre entièrement à son œuvre littéraire[2]. Il y décède le .
Marié le 7 juin 1911 avec Madeleine Jeanmaire, fille du chimiste et industriel mulhousien Paul Jeanmaire et d'Hélène Meyer[2], il est le père de l'illustratrice Annie Vallotton[3]. Le peintre Félix Vallotton est son cousin.
Œuvre
Auteur populaire d'une œuvre abondante dans la tradition d'Urbain Olivier (plus de cinquante romans), Benjamin Vallotton crée le personnage du commissaire Potterat, héros de plusieurs histoires, type du Vaudois sentencieux et pittoresque, plein de bonhomie, emporté par des indignations récurrentes. Il publie de nombreux romans qui analysent soit les mœurs vaudoises, soit les caractéristiques psychologiques des temps de guerre.