Sur fond des années 1930 à Genève on suit l'histoire d'amour contrariée tout d'abord entre Solal (Rhys Meyers), sous-secrétaire général à la SDN (Société des Nations), et Ariane (Vodianova) car cette dernière est mariée à Adrien Deume, lui-même employé à la SDN et grand admirateur de Solal. Ce dernier le promeut et l'envoie en voyage pour le compte de la SDN. Solal a alors le champ libre pour faire une cour empressée à Ariane. Très rapidement, les amants vivent ensemble dans un hôtel en Italie au bord de la mer, puis dans une villa achetée par Solal, dans le nord de l'Italie avec vue sur un lac. Tout le film porte désormais sur le couple adultère[2],[3],[4],[5].
Jack Lang et Georges Kiejman : deux délégués français à la SDN[5]:Source et légende : Version française (V. F.) sur RS Doublage[6]
Historique du film
Le réalisateur, Glenio Bonder, est un photographe et cinéaste brésilien, devenu diplomate après le retour d'un régime démocratique au Brésil. Il se passionne pour cette œuvre de l'écrivain Albert Cohen, et se met en tête d'en obtenir les droits pour l'adapter au cinéma. Après de longues négociations, de 1993 à 1999, avec notamment l'éditeur Gallimard et la veuve d'Albert Cohen, Bella Cohen, il gagne la confiance de Bella Cohen par un documentaire sur Cohen pour l'émission Un siècle d'écrivains, et parvient à ses fins[7].
Durant les années 2010, il finalise son projet et effectue les choix du casting. En , un contrat de production est signé avec plusieurs sociétés et des investisseurs privés. Les repérages en Italie et en Suisse débutent en juin. Le premier tour de manivelle est donné à Luxembourg le pour un peu plus de huit semaines. En , le montage du film, son premier et dernier long-métrage de fiction, commence à Paris. Au mois de juillet, alors que la postproduction est quasiment achevée, Glenio Bonder, qui est atteint d'une maladie rare du sang, entre à l'hôpital. Le , il meurt à l'âge de 55 ans[2],[3],[5].
Accueil du film
Le film a réalisé 25 293 entrées en France entre le 19 et [8]. L'accueil de la critique cinématographique est franchement mauvais[2],[3],[4],[5].
↑ ab et cSandrine Marques, « "Belle du Seigneur" : un film lesté par la vacuité de ses artifices. Incapable de restituer le tragique du chef-d'œuvre littéraire d'Albert Cohen, Glenio Bonder aligne une série de poncifs qu'accentue une mise en scène de papier glacé », Le Monde, (lire en ligne)
↑ ab et cPauline Labadie, « Belle du Seigneur: la possibilité d'un bide », Le Figaro, (lire en ligne)
↑ a et bEric Neuhoff et Olivier Delcroix, « Belle du Seigneur revu par David Hamilton », Le Figaro, (lire en ligne)
↑ abc et dCorinne Renou-Nativel, « Belle du Seigneur : quand les sublimes de Cohen agacent », La Croix, (lire en ligne)