Le Beffroi de la Halle échevinale de Lille qui datait probablement du début du XIVe siècle est un bâtiment disparu.
De l’origine à 1601
Un beffroi fut construit sur la halle échevinale de 1285, antérieurement à 1370[a], date approximative de l’installation d’une horloge avec sonnerie[1],[2]. Cette halle échevinale siège de l’administration municipale, le Magistrat, était située à l’extrémité de la rue Faidherbe sur la place du Théâtre et jusqu’à la rue de Paris, le beffroi, à l’angle de la rue de Paris et de la rue Faidherbe, actuellement Hippopotamus et hôtel Carlton[2].
Un nouveau beffroi fut construit au même emplacement en 1442[1],[2].
Au-dessus de la base en maçonnerie, un cône en charpente était surmonté d’une grosse boule enfermant l’horloge, elle-même dominée par un beffroi en forme de poire dans lequel étaient suspendues les cloches de la ville : la cloche des bans ou banclocque, la cloche du dîner ou cloche des ouvriers, la cloquette d’échevins et la cloche du guet[2].
Ce beffroi résista à un incendie survenu en 1460[1].
Une nouvelle horloge et un carillon furent ajoutés en 1565[2].
La partie supérieure du beffroi qui menaçait ruine fut démontée en 1601[1],[2].
Après 1601
Une terrasse entourée d’une galerie aménagée sur la base du beffroi servit aux anciens ménestriers de la ville, joueurs de hautbois[2].
Le carillon et l’horloge furent transférés au clocher de l’église Saint-Étienne qui servit de beffroi jusqu’à sa destruction par les boulets du siège de 1792[2].
L’horloge primitive de 1370 fut placée au premier étage du beffroi et la cloche des ouvriers transférée à l’église Saint-Maurice[2].
La base du beffroi en maçonnerie disparut à la suite de la vente par lots des bâtiments de la Halle échevinale lors du transfert de l’Hôtel-de-Ville au palais Rihour en 1664.
Notes et références
Note
↑en l'absence de documents dans les archives, les historiens ne peuvent préciser l'époque précise de cette construction
Références
↑ abc et dAlexandre de Saint-Léger, Histoire de Lille Tome 1er, Edition des régionalismes (réédition d'un ouvrage paru en 1942), , 205 p. (ISBN978-2-8240-0173-9), p. 90, 182 et 183
↑ abcdefgh et iJules Houdoy, La halle échevinale de Lille (lire en ligne), p. 11, 14, 33