En , le général Velasco se rebelle contre le gouvernement du général José Ballivián et le , ce dernier le bat à la bataille de Vitichi. Belzu se révolte à son tour et lève une armée à Oruro. Devant cette nouvelle menace, Ballivián décide de renoncer au pouvoir, démissionne de ses fonctions de président de la République de Bolivie et part en exil.
Victorieux, Velasco lui succède à la tête du pays et confie à Belzu le ministère de la guerre.
Très rapidement, Velasco voit son gouvernement contesté. Le , Belzu, qui ne s'entend guère avec le nouveau président, quitte La Paz et rejoint la rébellion, dont il prend la tête. Velasco marche contre lui avec une armée de 2 000 hommes. Les adversaires s'affrontent près du village de Yamparáez(es) et après une heure et demie de combat qui coûte la vie à 65 combattants et fait une centaine de blessés[1], les gouvernementaux sont mis en déroute.
La bataille entraîne la chute de Velasco qui doit s'exiler en Argentine. Belzu devient à son tour président du pays, d'abord à titre provisoire jusqu'à la promulgation de la constitution de 1851 qui le désigne en qualité de président constitutionnel, fonction qu'il exerce jusqu'à sa démission en 1855.
Références
↑(en) Robert L. Scheina, Latin America's wars, vol. 1 : The age of the Caudillo, 1971-1899, Washington, D.C, Brassey's, Inc, , 569 p. (ISBN978-1-574-88450-0 et 978-1-574-88449-4), p. 264
Sources
(en) Robert L. Scheina, Latin America's wars, vol. 1 : The age of the Caudillo, 1971-1899, Washington, D.C, Brassey's, Inc, , 569 p. (ISBN978-1-574-88450-0 et 978-1-574-88449-4)