La marine française gardait dans la Méditerranée cette supériorité qui n'avait été qu'un instant et en apparence compromise en 1641 : toute bataille livrée sur mer était une bataille gagnée. La flotte espagnole n'osant plus se montrer sur la côte de Catalogne, le jeune amiral Jean Armand de Maillé-Brézé alla la chercher et la rencontrer au large du cap de Gate.
Forces en présence
Les Français avaient 20 vaisseaux de guerre, 2 frégates et 12 brûlots. Les Espagnols avaient en haute mer 25 gros vaisseaux, dont 20 flamands et dans le port de Carthagène 4 vaisseaux et 14 galères.
La bataille
Brézé ne leur permit pas d'opérer leur jonction avant le combat : il attaqua le 3 septembre. Le navire Amiral de Naples de 50 canons, fut brûlé. Le navire du vice-amiral de Castille fut pris à l'abordage ainsi qu'un autre galion. Un navire dunkerquois de 35 canons sauta. Le reste, à la faveur de la nuit gagna le port de Carthagène et y joignit les galères.
Il est frappé à cette occasion une médaille dont la légende signifiait : « Présage de l'empire de la mer ».
Notes et références
Encyclopédie générale de la mer. 1968. Compilé par Ángel Dotor.
Fernández Duro, Cesáreo. : La Marine espagnole, depuis l'union des royaumes de Castille et d'Aragon. Successeurs typographiques de Rivadeneyra. Madrid 1895-1903. Musée naval en fac-similé. Madrid. 1973.
Annexes
Sources et bibliographie
Henri Martin, Histoire de France, depuis les temps les plus reculés jusqu'en 1789, 1858.