Barrick Gold Corporation (appelée Société aurifère Barrick sur SEDAR[2]) est une entreprise canadienne d'exploitation et de développement de sites miniers (or, argent, cuivre) dont le siège social est situé à Toronto, Ontario.
La société fait partie des cinq plus gros producteurs d'or mondiaux. Elle occupait jusqu'en 2018 la place de numéro un mondial dans l'extraction minière de l'or, devant l'américaine Newmont Mining et les sud-africaines Goldfields et AngloGold Ashanti[3].
En 2003, elle a produit 5,5 millions d'onces troy (170 000 kg) d'or à un coût moyen de 189 dollars américains par once troy (environ 6 $ par g). Au 31 décembre 2003, elle affirme avoir une réserve d'or de 86 millions d'onces troy (2 700 000 kg).
Près du tiers de cette production vient du site de Goldstrike Property, situé à 60 km au nord-ouest d'Elko, dans le Nevada, exploité à ciel ouvert (mine Betze-Post) et souterrainement (mines de Meikle et Rodeo), qui a produit 58,2 tonnes d'or en 2005[3].
En octobre 2005, elle a fait une OPA de 9,2 milliards de dollars américains sur l'une de ses rivales : Placer Dome, autre entreprise canadienne. En décembre 2005, elle a bonifié son offre, qui passe à 12,1 milliards de dollars canadiens. Placer Dome a accepté cette dernière offre[4].
Le 20 janvier 2006, elle a obtenu le contrôle de Placer Dome, devenant ainsi le premier producteur mondial d'or[5].
En janvier 2009, elle fait l'objet d'un litige devant une cour de justiceaméricaine : des groupes autochtones s'opposent à l'exploitation d'un site aurifère, le projet Cortez Hills, situé dans le nord-est du Nevada[7].
Les principaux sites miniers aurifères dans le monde en 2007, avec leurs propriétaires :
Elle a subi une poursuite judiciaire pour avoir, semble-t-il, manipulé le prix de l'or.[réf. souhaitée]
En avril 2008, Barrick Gold a mis en demeure Les Éditions Écosociété et les trois auteurs - Alain Deneault, Delphine Abadie et William Sacher - du livre Noir Canada, Pillage, corruption et criminalité en Afrique[12], et a entamé une poursuite-bâillon en dommages et intérêts (5 millions $ pour dommages moraux compensatoires et un million à titre de dommages punitifs) au mois de mai, après que ces derniers eurent décidé de publier leur ouvrage quand même[13]. Le montant de la poursuite en diffamation est alors monté à 11 millions $, ce qui a obligé la maison d'édition à retirer le livre ; cette affaire « a contribué à l'adoption d'une loi contre les poursuites-bâillons » au Québec[14].
En 2015, la compagnie a été condamnée par le gouvernement de San Juan en Argentine, à une amende de 145 millions de pesos pour le déversement de solution de cyanure depuis la mine de Veladero[15].