La Banque franco-égyptienne a été créée en 1870 par des banquiers financiers, parmi lesquels Raphaël Bischoffsheim, pour permettre à l’Égypte de renégocier sa dette.
Histoire
La Banque franco-égyptienne a été créée en 1870 à l'initiative du banquier et homme politique Raphaël Bischoffsheim. Elle a un capital de 25 millions de francs, dont la moitié est apportée par le Khédive du Caire, Ismaïl Pacha[1],[2]. Sa première activité est le placement de certains emprunts ottomans spécifiques, non-garantis par la Banque impériale ottomane. En 1875, elle est rattrapée par les difficultés financières de l'Égypte. Le Crédit industriel et commercial (CIC) est appelé pour entrer à son capital en 1878 et son président Albert Rostand devient aussi le président de la Banque franco-égyptienne[1]. Elle comptera aussi parmi ses premiers souscripteurs, lors d'une augmentation de capital de 1879, les banquiers russes Hermann Raffalovich et Jacques de Gunzbourg, puis Hentsch & Lütscher, Goldschmidt et Koenigswarter.
En 1869, le siège de la Banque 3 et 5 rue Saint-Georges (9e arrondissement de Paris), est construit par l'architecte Hector Degeorge, ce bâtiment est aujourd'hui détruit[3].
En 1888, la Banque franco-égyptienne rachète à Gustave Eiffel la moitié du capital de la société anonyme de la tour Eiffel pour 2,5 millions de francs[4], une opération négociée par un de ses administrateurs, Ernest May.
↑ a et bMichel Lyonnet du Moutier, L'aventure de la tour Eiffel : Réalisation et financement, Paris, Publications de la Sorbonne, coll. « Locus solus » (no 1), , 221 p. (ISBN978-2-85944-628-4, présentation en ligne), p. 101.