Banka (nka) signifie lumière; la lumière qui éclaire les gens. Banka est l'une des plus ancienne dynasties de l'Ouest du Cameroun et le plus important du département du Haut-Nkam[2].
Géographie
La ville de Banka, part orientale de l'agglomération Bafang-Banka est située sur la route nationale 5 (axe Douala-Bafoussam) à 58 km au sud-ouest du chef-lieu régional Bafoussam.
Population
Lors du recensement de 2005, la commune comptait 12 264 habitants[1], dont 8 153 pour Banka Ville.
Chefferie
Représentation de la cour royale.
Cadres sculptés de portes.
Sculptures à usages cultuels..
Sculptures à usages cultuels.
Trônes.
Dynastie des rois
Depuis sa création, la chefferie Banka a connu une succession de 12 rois, à savoir[3] :
Fo Kwahoum
Fo Emhi
Fo Mouaffi
Fo Yossa
Fo Kamlok
Fo Nitcheu I
Fo Tientcheu I
Fo Djomgoué
Fo Tientcheu II
Fo Kouemo
Fo Nitcheu II
Fo Monkam Tiencheu David
Fo Monkam Toukam Paul Arnaud
Structure administrative de la commune
Outre la ville de Banka proprement dite, la commune comprend les villages suivants [1] :
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Maquis
Lors de l’attaque meurtrière menée le 29 novembre 1959 par plusieurs centaines de maquisards contre l’hôpital Ad-Lucem de Banka, le père Gilles Heberlé[4],[5], prêtre français de cette paroisse, fut assassiné et sa tête tranchée[6],[7],[8] par le chef maquisard nommé Manga.
Lors d'un interrogatoire d'André Weladji, arrêté à Bafang au cours d’une patrouille menée dans le groupement Baboutcha-Nitcheu le 9 février 1960, il révèle avoir enveloppé le « butin » dans une étoffe blanche avant de le mettre dans un sceau qu’il avait ensuite amené au maquis de Douala-Ville, un maquis des environs de Bafang.
Anatole Kameni, homme d'affaires et militant de l'UPC, né à Banka vers 1918.
Victor Kanga, homme politique, né à Banka en 1931.
Notes et références
↑ ab et cTroisième recensement général de la population et de l'habitat (3e RGPH, 2005), Bureau central des recensements et des études de population du Cameroun (BUCREP), 2010.
↑Haman Mana et Mireille Bisseck, Rois et royaumes Bamiléké, Yaoundé, Les éditions du Schabel, 236 p. (ISBN978-9956-6-3700-3 et 9956-6-3700-9), p. 64-65