L'expression « bande dessinée britannique » désigne les bandes dessinées connaissant leur première publication au Royaume-Uni, généralement produites par des auteurs britanniques. Pays traditionnellement moins porté vers la bande dessinée que d'autres nations européennes comme la Belgique ou la France, le Royaume-Uni n'en est cependant pas exempt.
Après la Deuxième Guerre mondiale, la presse périodique britannique se développe. Dans un climat de méfiance à l'égard des comics considérés comme violents et immoraux, des alternatives émergent. Publié entre 1950 et 1959 par Hulton Press, l'illustré Eagle est par exemple est considéré comme une alternative à la bande dessinée américaine, tout en faisant la promotion des valeurs britanniques. La dimension éducative y est forte[1]. Un équivalent féminin à Eagle est également proposé par Hulton Press, Girl, édité entre 1951 et 1964[2]. La maison d'édition belge Le Lombard, achète d'ailleurs certaines planches de Girl pour les publier dans son journal féminin, Line[3].
Références
↑(en) James Chapman, British comics. A cultural history, Londres, Reaktion Books, , 303 p. (ISBN978-1-86189-855-5), p. 45, 53-55.
↑(en) Mel Gibson, « ‘Who’s the girl with the kissin’ lips?’ Constructions of class, popular culture and agentic girlhood in Girl, Princess, Jackie and Bunty in the 1960s », Film, fashion & consumption, vol. 7, no 2, , p. 1 (lire en ligne [PDF]).
↑Dominique Petitfaux, « « Entretien avec Denis Grifford (II), [propos recueillis à Londres le 3 août 1997] » », Le Collectionneur de bandes dessinées, , p. 25-33.
Annexes
Documentation
(en) Kevin Carpenter, Penny Dreadful and Commics. English Periodicals for Children, from Victorian Times to the Present Days, Victoria and Albert Museum, 1983. Catalogue d'exposition
(en) Alan Clark, The Best of British Comic Art, Boxtree, 1989.