Balmoral–Saint-Maure est un village du comté de Restigouche, au nord de la province canadienne du Nouveau-Brunswick. Le village a le statut de DSL sous le nom légal de Balmoral-St. Maure[1]. Dans le cadre de la réforme de la gouvernance locale du , le DSL a été annexé à la nouvelle ville de Bois-Joli[2].
Le village s'étend le long du chemin Saint-Maure, au sud de Balmoral et à environ 25 kilomètres de route au sud-est de Campbellton.
Le sous-sol de Balmoral–Saint-Maure est composé de roches sédimentaires marines clastiques d'eaux peu profondes du groupe de Chaleur, datant du Silurien inférieur (424 à 441 millions d'années)[4].
Balmoral–Saint-Maure est généralement considérée comme faisant partie de l'Acadie[5].
Balmoral–Saint-Maure est situé dans le territoire historique des Micmacs, plus précisément dans le district de Gespegeoag, qui comprend le littoral de la baie des Chaleurs[6]. Ce territoire était revendiqué d'abord par les Iroquois et ensuite seulement par les Mohawks[6].
Saint-Maure est apparemment une expansion de l'établissement de Balmoral[7].
Des passages de cet article ne sont plus d’actualité ou annoncent des événements désormais passés. Améliorez-le ou discutez-en. Vous pouvez également préciser les sections à actualiser en utilisant {{section à actualiser}}.
D'après le recensement de Statistique Canada, il y avait 136 habitants en 2006, comparativement à 166 en 2001, soit une baisse de 18,1 %. Le village compte 61 logements privés dont 55 occupés par des résidents habituels. Balmoral–Saint-Maure a une superficie de 11,17 km2 et une densité de population de 12,2 habitants au km² [8].
Évolution démographique de Balmoral–Saint-Maure depuis 2001
2001
2006
2011
2016
166
136
147
148
Évolution démographique de Balmoral–Saint-Maure depuis 2001, suite (1)
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
Commission de services régionaux
Balmoral–Saint-Maure fait partie de la Région 2[11], une commission de services régionaux (CSR) devant commencer officiellement ses activités le [12]. Contrairement aux municipalités, les DSL sont représentés au conseil par un nombre de représentants proportionnel à leur population et leur assiette fiscale[13]. Ces représentants sont élus par les présidents des DSL mais sont nommés par le gouvernement s'il n'y a pas assez de présidents en fonction[13]. Les services obligatoirement offerts par les CSR sont l'aménagement régional, l'aménagement local dans le cas des DSL, la gestion des déchets solides, la planification des mesures d'urgence ainsi que la collaboration en matière de services de police, la planification et le partage des coûts des infrastructures régionales de sport, de loisirs et de culture; d'autres services pourraient s'ajouter à cette liste[14].
Balmoral–Saint-Maure fait partie du sous-district 2 du district scolaire Francophone Nord-Est[15]. Les écoles les plus proches sont à Balmoral et à Dalhousie.
La collecte des déchets et matières recyclables est effectuée par la Commission de gestion des déchets solides de Restigouche[10]. L'aménagement du territoire est de la responsabilité de la Commission d'urbanisme du district de Restigouche[10]. Le détachement de la Gendarmerie royale du Canada le plus proche est à Dalhousie. Cette ville dispose du Centre de santé communautaire Saint-Joseph et d'un poste d'Ambulance Nouveau-Brunswick. Le bureau de poste le plus proche est quant à lui à Balmoral.
Les francophones bénéficient du quotidien L'Acadie nouvelle, publié à Caraquet, ainsi qu'à l'hebdomadaire L'Étoile, de Dieppe. Ils ont aussi accès à l'hebdomadaire L'Aviron, publié à Campbellton. Les anglophones bénéficient des quotidiens Telegraph-Journal, publié à Saint-Jean ainsi que de l'hebdomadaire Campbellton Tribune, de Campbellton.
↑Murielle K. Roy et Jean Daigle (dir.), Démographie et démolinguistique en Acadie, 1871-1991, L'Acadie des Maritimes, Moncton, Centre d'études acadiennes, Université de Moncton, , 908 p. (ISBN2-921166-06-2), p. 141.
↑ a et b(en) Philip K. Bock et William C. Sturtevant (dir.), Handbook of North American Indians, vol. 13, t. 1, Government Printing Office, , 777 p., p. 109-110
↑ ab et c« District de services régionaux 2 », sur Bâtir des gouvernements locaux et des régions viables (Rapport Finn), sur Gouvernement du Nouveau-Brunswick (consulté le ).