Officiellement, la baie Américaine s'étend entre le cap de l'Antarès au nord-ouest et le cap Chivaud au sud-est. Proche du cap de l'Antarès, un rocher à la forme caractéristique porte le nom de rocher Pyramidal. La baie Américaine constitue le débouché sur la mer de la vallée des Branloires. Une saillie rocheuse de la côté, bordée de grands bancs d'algues et située au centre de la baie, est dominée par les 116 mètres du morne Rouge. Ce relief divise la baie en deux parties : au nord-ouest une plage de sable noir où se trouve l'embouchure de la rivière Moby-Dick, au sud-est une plage occupée par la Petite Manchotière, une colonie de manchots royaux.
La baie Américaine constitue un des rares abris de l'île de la Possession, bien protégé des vents dominants de secteur ouest. Fréquentée au XIXe siècle et au début du XXe siècle par les chasseurs d'otaries et d'éléphants de mer, on y trouve les vestiges de cette activité[2].
Une cabane destinée à accueillir les scientifiques de la base Alfred Faure située à 6 km existe sur le côté ouest de la baie.
↑Terres australes et antarctiques françaises. Commission territoriale de toponymie., Toponymie des terres australes, Commission de toponymie, (OCLC462151261, lire en ligne)
↑Jean-François Le Mouël, Patrick Arnaud, Paul Courbon et Jacques Rebière, « La vallée des Phoquiers aux îles Crozet. Un fondoir à graisse, témoin des premières occupations humaines », Archeopages, no 38, , p. 40–47 (ISSN1622-8545, DOI10.4000/archeopages.501, lire en ligne, consulté le )