Azalaïs d'Arbaud née Marie-Louise Valère-Martin, la Felibresso dou Couloun, vivait à Meyrargues (Bouches-du-Rhône). Épouse de Philippe d'Arbaud, elle est la mère de Joseph d'Arbaud et d'une fille prénommée Berthe. Elle a collaboré à l'Armana Prouvençau, en 1860 avec Madaleno e lou tavan rous, (premier poème écrit par une femme et inséré dans l'Armana depuis sa création en 1855) ; La Dourgueto en 1862. En 1886 Elegio sus la mort de ma tourtouro a été couronnée aux Jeux Floraux d'Aix-en-Provence ; en 1888 elle a obtenu un premier prix aux Jeux Floraux de Digne pour l'Anello d'or.[1]