L’avenue est renommée en 1899, « avenue du Parc-de-Montsouris », puis en 1964, « avenue René-Coty ». L'allée centrale, bordée d'arbres et de jardinières longitudinales, a quant à elle reçu en 1999 le nom de Samuel Beckett (1906-1989), écrivain, poète et dramaturge irlandais. La partie comprise entre la rue Dareau et la rue de la Tombe-Issoire est nommée allée Mary-Reynolds, en 2023.
No 8 : plaque commémorative rappelant que c’est ici que le Conseil national de la Résistance a décidé de reprendre l’insurrection de Paris, le 21 août 1944.
À gauche de l'immeuble subsiste le pavillon Ernest-Rousselle, bâti en 1823. Dépendant de l’hôpital La Rochefoucauld, il accueillait, en 1916, les malades et blessés de guerre, les malades du poumon en particulier[4].
No 21 bis : sortie, depuis 2017, des catacombes de Paris[11]. L’escalier de sortie a été aménagé dans le puits d’extraction de pierres par lequel ont été déversés les ossements des cimetières désaffectés[12].
No 41 : en 1891, Louise Koppe fonde la première maison maternelle pour accueillir les enfants de femmes en détresse. Cet établissement ferme ses portes en 1993 sur décision de la ville de Paris[19].
No 52 : lieu de vie, de 1952 à 1992, de l'écrivain français Henri Queffélec (1910-1992), né à Brest. En hommage, une plaque en marbre blanc a été dévoilée le en présence de Carine Petit, maire du 14e arrondissement[22].
↑« Les habitants du quartier de Montsouris s’élevent contre l’entrée de l’autoroute du Sud dans Paris », Le Monde, .
↑« L’autoroute du Sud a 50 ans », Le Parisien, 25 septembre 2010. (lire en ligne).
↑Émile Wiriot, Paris de la Seine à la cité universitaire. Le quartier Saint-Jacques et les quartiers voisins, leurs transformations à travers les siècles, Paris, Tolra, Libraire-Éditeur, , page 532..
↑Karine Berthier, Pierre Housieaux, L’aqueduc Médicis. Des sources de Rungis aux fontaines de Paris, Paris, Somogy, éditions d’art, , page 53.
↑Alain Clément et Gilles Thomas, Atlas du Paris souterrain: la doublure sombre de la Ville lumière, Parigramme-Compagnie parisienne du livre, (ISBN978-2-84096-191-8), page 123.
↑Myriam Paris, Le 14e arrondissement: itinéraires d'histoire et d'architecture, Mairie de Paris, Direction générale de l'information et de la communication, coll. « Paris en 80 quartiers », (ISBN978-2-913246-14-0), page 10.
↑Michel Roblin, Paris et Île-de-France, De Lourcines à la Tombe-Issoire, Paris, Fédération des sociétés historiques et archéologiques de Paris et de l’Île-de-France, , page 14..
↑De Sainct-Denys en France à Saint-Jacques de Compostelle, Paris, Société historique et archéologique du XIVe arrondissement de Paris, , pages 2-3.
↑Antoine Goissaud, « Un hôtel particulier pour un artiste peintre au 48, avenue du Parc-de-Montsouris, à Paris », La Construction moderne, Paris, 4 octobre 1931, p. 8-15 ; cité p. 350 par Hélène Guéné et François Loyer dans L'Église, l'État et les architectes, Rennes, 1870-1940, Éditions Norma, 1995, 366 p.
↑Cette grange ne doit pas étre confondue avec celle, encore existante, située au n° 26, rue de la Tombe-Issoire.
↑Le « Plan des fiefs de la Tombe Issoire du Grant et du Petit Montrouge dépendant de la Commanderie de Saint-Jean de Latran dressé en 1771 » situe précisément l’emplacement du bâtiment.