La numérotation des habitations va de 1 à 119 pour le côté impair et de 2 à 148 pour le côté pair.
L'avenue Huart Hamoir abrite un monument érigé en 1970 en mémoire des Congolais ayant combattu dans la Force publique sous le drapeau belge. Ce mémorial rappelle plus particulièrement la bataille de Redjaf (1897), la campagne de Tabora (1916) et la bataille de Saïo (1941) ; il est entouré de neuf petites bornes en pierre bleue rangées en cercle rappelant les autres victoires ou campagnes de la Force Publique : Kasongo (1893), La Lindi (1897), Usoke (1916), Mahenge (1917), Abyssinie (1941), Nigérie (1942/43), Moyen-Orient (1943/44), Italie (SAAF) et Birmanie (1944/46)[1]. C'est chaque année le lieu de cérémonies de commémoration[2]. Un monument similaire a été inauguré en 2005 à Kinshasa[3].
Histoire
Le domaine de Monplaisir, dont le château, construit par Pierre-Ferdinand Roose en 1690, était situé au rond-point de l'avenue Huart-Hamoir et s'étendait jusqu'aux rives de la Senne. Ce domaine fut loué de 1752 à 1780 à Charles de Lorraine qui y organisait des festivités et des parties de chasse. De 1786 à 1790, le château abrita la fabrique de porcelaine Monplaisir. Il fut démoli en 1907 pour permettre l'aménagement du nouveau quartier Monplaisir-Helmet.
Éléments pittoresques
Le monument aux troupes belges en Afrique est entouré de pierres commémoratives de leurs campagnes militaires dont, curieusement, celle de Malaisie en 41-45 ; plus bas, au-dessus du square, trône un buste de Henri Jaspar ; on peut voir aussi un médaillon - quand il n'a pas disparu - à l'effigie de Jacques Georgin, colleur FDF d'affiches attaqué et tué par une dizaine de militants du Vlaamse Militanten Orde en 1970.
L'avenue porte le nom d'un ancien bourgmestre (1903-1909) schaerbeekois, Achille Huart Hamoir, né à Mons le et décédé à Saint-Gilles le . D'autres voies ont reçu le nom d'un ancien bourgmestre schaerbeekois :