Augustin-Charles-Alexandre Ollivier

Augustin-Charles-Alexandre Ollivier
Fonctions
Pair de France
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Député de la Seine
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Conseiller général de la Seine
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Régent de la Banque de France
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Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activités
Homme politique, banquierVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Conseil supérieur du commerce, de l'agriculture et de l'industrie (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinction

Augustin-Charles-Alexandre Ollivier ( à Paris - à Paris), dit le baron Ollivier, est un banquier et homme politique français.

Biographie

Fils de Michel Georges Ollivier (1728-1807), banquier parisien, et de Marie-Françoise Delaporte, il est lui-même banquier dans la Maison Ollivier, Outrequin, Chevals et Cie, associé à François-Jacques Outrequin et Jacques-Philippe Chevals, censeurs de la Banque de France, au no 11 rue du Gros Chenet. La banque prend ensuite la raison social Ollivier et Outrequin, Chevals ayant fondé sa propre banque, avant d'être dissoute le . Ollivier s'installe alors comme banquier seul, no 6 rue du Faubourg-Poissonnière, et s'associe un temps avec Ardoin. Également négociant, il fonde une maison de commerce au Havre, avec un parent de son épouse.

Membre du Conseil d'escompte de la Banque de France IXe siège du au , il est régent de la Banque de France XIIIe siège du au , date de sa nomination comme Pair de France, situation incompatible avec ses fonctions de régent.

Portrait du baron Ollivier, pair de France.

Conseiller général de la Seine depuis 1815, chevalier de la Légion d'honneur, membre du conseil supérieur du commerce et vice-président du collège électoral du département, il est élu, le , député conservateur du grand collège de la Seine[1] et est réélu, le [2]. Il prend place au côté droit, mais vote avec une certaine indépendance.

Nommé pair de France le , il se signale à la Chambre haute par sa modération. Attaché à la branche aînée des Bourbons, il est exclu de la pairie après les journées de juillet 1830, s'exilant alors en Italie. Il meurt à Paris l'année suivante.

Marié à Louise Denise Eustache, fille de Louise-Thérèse Millot et de Denis-François Eustache, conseiller du roi, planteur, armateur et négrier[3] au Havre. Elle est aussi la sœur de François-Jonas Eustache, la petite-fille de Le Couteulx et la tante de Théodore Homberg. En 1825, dans le cadre de l'indemnisation par la république d'Haïti des anciens propriétaires français d'esclaves, Louise Denise Ollivier reçoit la somme de 11 478 Francs or, en dédommagement de la perte de leurs plantations et esclaves causée par la Révolution haïtienne[4].

Ollivier est le beau-père du vicomte Édouard Clérel de Tocqueville (frère d'Alexis de Tocqueville) et du chevalier Amédée Le Pileur de Brévannes. Il est le grand-père de René Clérel de Tocqueville.

À sa mort, sa fortune est estimée à trois millions de francs. Il possédait notamment un hôtel particulier au no 6 rue du Faubourg-Poissonnière, la forêt de Gercy et le domaine de Vauxmorin, dans l'Yonne.

Une rue de Paris, aujourd'hui rue de Châteaudun, a porté son nom.

Notes et références

  1. par 1,037 voix sur 1,986 votants et 2,206 inscrits
  2. par 1,282 voix sur 2,297 votants
  3. Édouard Delobette, Ces Messieurs du Havre : Négociants, commissionnaires et armateurs de 1680 a 1830, Université de Caen, , 2548 p. (lire en ligne [PDF])
  4. CNRS - Base de données Repairs, « Louise-Denise Eustache », sur esclavage-indemnites.fr (consulté le )

Sources

  • Romuald Szramkiewicz, Les régents et censeurs de la Banque de France nommés sous le Consulat et l'Empire, 1974

Liens externes