Auguste Roubille

Auguste Roubille
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Auguste Jean Baptiste RoubilleVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
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Lieu de travail

Auguste Jean Baptiste Roubille, nĂ© le dans le 18e arrondissement de Paris et dĂ©cĂ©dĂ© dans ce mĂŞme arrondissement le [1], est un artiste peintre, dessinateur, affichiste, dĂ©corateur et caricaturiste français.

Parcours

Roubille débute comme dessinateur de presse au Courrier français et au Temps nouveaux en 1897. Il signe A. Roubille ou avec un monogramme en forme de visage formé des lettres A et R.

Parallèlement, il expose ses aquarelles et ses gouaches au Salon des indépendants, au Salon d'automne et au Salon des humoristes dont il fera d'ailleurs l'affiche.

Il collabore Ă  la plupart des journaux humoristiques : Le Rire, Le Sourire, Le Cri de Paris, Cocorico, La BaĂŻonnette, Le Canard sauvage, etc. De 1906 Ă  1933, il exĂ©cute toutes les couvertures du magazine satirique Fantasio.

Pour L'Assiette au beurre, il coordonne une dizaine de numéros thématiques entre 1901 et 1905.

Comme décorateur, il peint notamment la frise de la Maison du rire à l'Exposition universelle de 1900 et une série de panneaux pour le café d'Harcourt (rue Champollion), ainsi que des meubles.

Parmi ses affiches, on compte Les Appareils photographiques Demaria frères, La Motocyclette Werner, Spratt's Patent, High Life Tailor, Le Bourgeon, Scala en bombe !, Au Smart Carmen, La Maison du Rire, etc.

Enfin, il illustre des livres tels que : Écho et Narcisse de Paul Feuillâtre, L'Esprit français de Jules Renard avec Ricardo Florès, Grandgoujon de RenĂ© Benjamin, La Bataille de Claude Farrère (Fayard, Le Livre de demain, 1925), La chastelaine de Vergi (publiĂ© par LĂ©on Pichon en 1920), etc.

Citation

« Auguste Roubille, comme nombre de ses contemporains, fut Ă  la fois caricaturiste, illustrateur et affichiste. HabituĂ© des pages de l’Assiette au beurre, il pratiquait un graphisme Ă©purĂ© servi par de grands aplats colorĂ©s particulièrement adaptĂ©s Ă  la chromolithographie. Ses compositions au caractère dĂ©coratif très affirmĂ© Ă©taient parfaitement adaptĂ©es Ă  la presse illustrĂ©e. [...] Le dessin au trait de Charles LĂ©andre rappelle quant Ă  lui le Daumier des lithographies tardives et s’oppose Ă  la simplification japonisante de nombre de ses contemporains. Comme Toulouse-Lautrec et Cappiello, il a reprĂ©sentĂ© Yvette Guilbert, mais sans outrer son rire en rictus, afin de mettre l’accent sur l’ensemble de la tĂŞte et pour confĂ©rer plus de prĂ©sence Ă  la chanteuse. Â»
– Laurent Baridon et Martail Guédron (L’art et l’histoire de la caricature, 2006)

Articles connexes

Notes et références

  1. ↑ Acte de naissance Ă  Paris 18e, no 4260, vue 17/31, avec mention marginale du dĂ©cès Ă  Paris 18e en 1955.]

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