Auguste Périer

Auguste Périer est un clarinettiste français né le à Lunel et mort le .

Biographie

En 1900 il entre au Conservatoire de Paris où son professeur est Charles Turban et termine son cursus en 1904 avec un Premier Prix (Gaston Hamelin obtenant son Premier Prix le même jour). Il travaille à l’orchestre de l’Opéra-Comique et en 1919 devient professeur au Conservatoire de Paris et reste à ce poste jusqu’à la fin de sa vie. Jacques Lancelot, Guy Deplus et Henri Akoka[1] comptent parmi ses élèves les plus célèbres.

Camille Saint-Saëns dédie l’une de ses dernières œuvres, la Sonate pour clarinette et piano, à Périer en 1921. C’est aussi à Périer que sont dédiés les morceaux de concours du Conservatoire écrites dans les années 1920―1940, dont Cantegril de Henri Büsser, Denneriana d’André Bloch, Konzertstück de Raymond Gallois-Montbrun et d’autres.

Périer possède un son clair et une grande virtuosité. Il utilise également le vibrato, ce qu’on peut entendre dans les enregistrements qu’il a réalisés dans les années 1930.

Il joue sur une clarinette de la manufacture Couesnon. L'entreprise baptise une forme spécifique de bec de son nom. Il est utilisé par les musiciens comme Henri Akoka[2] et produit une sonorité et un timbre typique de l'école française, qui marquera Olivier Messiaen pour son œuvre Abîme des oiseaux.

Bibliographie

  • Pamela Weston, More clarinet virtuosi of the past, Fentone Music Limited, 1982, Page 193.

Notes et références

  1. « Conservatoire de musique de Paris », La Gazette de Mostaganem : journal littéraire et d'intérêt général | organe indépendant paraissant tous les dimanches, Mostaganem, vol. seizième année, no 776,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  2. (en) Rebecca Rischin, For the end of time: the story of the Messiaen quartet, Cornell University Press, (ISBN 9780801472978), p. 13.

Liens externes