Périer possède un son clair et une grande virtuosité. Il utilise également le vibrato, ce qu’on peut entendre dans les enregistrements qu’il a réalisés dans les années 1930.
Il joue sur une clarinette de la manufacture Couesnon. L'entreprise baptise une forme spécifique de bec de son nom. Il est utilisé par les musiciens comme Henri Akoka[2] et produit une sonorité et un timbre typique de l'école française, qui marquera Olivier Messiaen pour son œuvre Abîme des oiseaux.
Bibliographie
Pamela Weston, More clarinet virtuosi of the past, Fentone Music Limited, 1982, Page 193.
Notes et références
↑« Conservatoire de musique de Paris », La Gazette de Mostaganem : journal littéraire et d'intérêt général | organe indépendant paraissant tous les dimanches, Mostaganem, vol. seizième année, no 776, (lire en ligne, consulté le ).
↑(en) Rebecca Rischin, For the end of time: the story of the Messiaen quartet, Cornell University Press, (ISBN9780801472978), p. 13.