La jeune Asako, étudiante à Osaka, est éperdument éprise de Baku, un jeune homme très beau mais fantasque et imprévisible. Un jour, ce dernier disparaît, laissant Asako désespérée. Fuyant Osaka, la jeune femme part s'installer à Tokyo. Deux ans plus tard, Asako tombe par hasard sur un jeune homme qui ressemble trait pour trait à Baku.
En France, le site Allociné recense une moyenne des critiques presse de 4,1/5, et des critiques spectateurs à 3,9/5[6].
Pour Jacques Mandelbaum du Monde, Asako I & II est « un film d'une richesse et d'une sensibilité rares, récit d'initiation amoureuse qui ne passerait pas tant par les ponts aux ânes de la psychologie que par les souterrains de l'inconscient et du merveilleux. A la question simple de savoir ce qu'est cette chose compliquée qu’est l'amour, le film répond sur plusieurs terrains à la fois. »[7].
Pour Olivier Lamm de Libération, Asako I & II« dissimule un brillant portrait de femme, d'une profonde humanité. [...] Asako est un très grand, très juste film sur ce que c'est que d'être aimé, et d'aimer en retour - une déconstruction de tous les instants. »[8].
Pour Louis Guichard de Télérama, « Hamaguchi, l'auteur de Drive My Car, offre ainsi une fine réflexion sur l'empreinte laissée par une passion amoureuse et le passage à une relation plus durable. Il suggère aussi que la rationalité (conjugale, sociale) est précaire, friable, prête à exploser à tout moment ; que les sentiments sont réversibles, et les identités, volatiles. En ce sens, même le titre du film est une belle trouvaille, qui laisse croire que l'héroïne a également son double. »[9].
Pour Éric Neuhoff du Figaro, Asako I & II est « un sommet de délicatesse et de pureté. »[10].