Il s'impose trois fois consécutivement[1] de lutte libre de sa catégorie (moins de 120 kg), à Athènes en 2004, à Pékin en 2008 et à Londres. Il est le sportif ouzbek le plus médaillé aux Jeux olympiques. Après sa victoire à Pékin, son pays l'a décoré de l'ordre Buyuk Hizmatlari Uchun[2] (« pour services exceptionnels »). Toutefois, le , le CIO annonce sa disqualification pour dopage des Jeux de Pékin 2008 neuf ans plus tard, à la suite de la ré-analyse de ses échantillons où son révélés la présence de déhydrochlorméthyltestostérone (turinabol) et de stanozolol[3]. Le , il est aussi disqualifié des Jeux de Londres 2012 et perd une autre médaille d'or, après que le même produit (oral-turinabol) a été découvert dans ses échantillons ré-analysés[4]. Artur Taymazov ne compte donc plus à ce stade qu'une médaille d'or olympique.
C'est le frère de Tymur Taymazov, champion olympique ukrainien.
Le , Artur Taymazov fait partie des 351 députés de la Douma à voter en faveur de la résolution n°58243-8 demandant au président Vladimir Poutine de reconnaître diplomatiquement les républiques populaires de Donetsk et de Lougansk[7]. À ce titre, il est sanctionné par l'Union européenne le (soit le surlendemain de l'acceptation de la demande de la Douma). Depuis cette date, il ne peut plus voyager dans l'UE, en recevoir de l'argent et ses avoirs potentiels y sont gelés[8].