Fidèle à Charles X, il suit le roi déchu à Prague en exil. Il prend part à la Chouannerie de 1832 visant à restaurer la branche ainée des Bourbon (complot de la duchesse de Berry), contre le gouvernement de Louis-Philippe Ier. C’est le dernier épisode de la chouannerie dans l’Ouest de la France[6]. Il était l'un des chefs de la division de Pierre Gaullier[5], plus précisément le 3e bataillon de la division Gaullier qui était le mieux équipé et armé[7]. Il reçut le premier le contre-ordre du , le transmit à Gaullier le et prévint ses hommes de ne pas bouger. Le , on lui commande de réunir ses hommes et de se porter au château du Puy à Ruillé-Froid-Fonds ; nouvel ordre, après le Combat de Chanay, de se tenir dans les bois des Garennes, non loin des Arcis. Il y était le lendemain avec 200 hommes, qui suivirent Gaullier au Château de Varennes-l'Enfant où ils furent licenciés[7].
Exil
Il mourut en exil à Prague, près du roi Charles X, en 1834, sans enfants d'Augustine Gohin de Montreuil[5]. Il adopta son neveu l'officier Charles Marcel Avril de Pignerolles (né à Angers, vers 1815 - 1893 ) et lui donne le château des Arcis, et celui-ci s'adonna à sa passion, la peinture[8].
↑Arsène Avril de Pignerolles, son père, et arrière-petit-fils de François Avril de Pignerolles est né en 1745 et mort au château des Arcis à Meslay-du-Maine en 1815. Capitaine au régiment de Bourgogne-Cavalerie, il émigre au début de la Révolution française. Il eut eut le grade de colonel dans l'émigration, et revient en France en 1802, rejoignant sa femme Anne-Rosalie (1765-?). Il s’installe au Château des Arcis en 1802 jusqu’à sa mort en 1815.
↑ a et bBiographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny).
↑« Deux engagements suffirent pour disperser tout ce ramassis de paysans… le premier eut lieu le , auprès du Château de la Vezouzière, en Bouère… Arsène Avril de Pignerolles, rassembla à son château des Arcis, en Meslay environ deux cents hommes dont une partie étaient fils ou domestiques de ses métayers. La campagne se borna pour lui à faire sa jonction aux débris de la bande de Pierre Gaullier au château de la Jupelière, en Maisoncelles… Les chefs de la révolte qui avaient compté sur la défection de la garde nationale dont ils avaient mal jugé l’esprit, sur la masse de la population dont ils n’avaient pas mieux apprécié les dispositions, ces chefs malencontreux venaient de s’apercevoir qu’ils avaient devancé l’ordre, en tout cas que leur soulèvement était un fait isolé" (Arch. Dép. de la Mayenne, M., minute d’un rapport préfectoral de 1832). Collectif, La Mayenne des origines à nos jours, Saint-Jean d’Angely, Bordessoules, 1984, p. 308.