Fils d'Étienne Port (1796-1848) et de Jeanne Rouzairol (1793-1877), né dans une famille modeste. Son père tient un magasin de parapluies[1]. Bachelier en 1847, il est licencié ès-lettres en 1850[2].
En 1852, il est élève de l'École des chartes, où il soutient une thèse intitulée; Essai sur le commerce maritime de Narbonne. En 1854, il est nommé archiviste départemental de Maine-et-Loire. Aiguillonné par son maître Jules Quicherat, il consacre quarante-sept ans de son existence à l’histoire de l’Anjou, sur laquelle il publie d'importants travaux. Son œuvre maîtresse est le Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire[3].
Célestin Port ne fait pas mystère de ses convictions républicaines militantes, mais il se tient à l'écart des querelles des partis. Il s'intéresse aussi au théâtre et à la poésie latine. Il rassemble également une collection de gravures et de photographies.
Son nom a été donné à une rue d'Angers le [4], ainsi qu’à la salle de lecture des Archives départementales de Maine-et-Loire[5]. Son nom est également à l'honneur de la ville de Saumur où la rue de la médiathèque porte le nom de Célestin Port.
Publications
De Paris à Agen, par Vierzon, Chateauroux, Limoges et Périgueux : Itinéraire descriptif et historique, Paris, Librairie de L. Hachette, coll. « Collection des guides-Joanne », (lire en ligne).
Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire, illustration de Pierre Vidal, Angers, 1880 (BNF41674814).
↑Jules Lair, Notice sur la vie et les travaux de M. Célestin Port - Bibliothèque de l'école des chartes : Volume 63 Numéro 1, (lire en ligne), p. 443-462