Le nom Aplanochytrium est composé du préfixe aplano-, (du grec ancien ἀπλανής / aplanis, « immobile »), et du suffixe chytr- (du grec χυτρ / chytr, « vase d'argile, pot de terre »), en référence aux spores circulaires et dépourvues de flagelle donc immobiles, appelées « aplanospores », que produit cet organisme[1].
Description
Aplanochytrium a des sporanges globuleux ou subglobuleux, sessiles ou libres. Il émet aussi un système rhizoïdal étendu, ramifié, exobiotique et endobiotique[note 1]. Uniquement des spores dites « aplanospores » sont formées[1].
Le genre Aplanochytrium est très similaire au genre Thraustochytrium (famille des Thraustochytriidae), mais il s’en distingue par le fait que ses spores ne deviennent jamais flagellées. En d'autres termes, Aplanochytrium ne produit pas de zoospores[1].
Aplanochytrium ressemble aussi beaucoup aussi au genre Dermocystidium(en) Goldstein et Moriber (1966)[note 2], mais il en diffère car il forme des rhizoïdes et est capable d'utiliser le pollen de pin comme substrat[1].
Habitat et répartition
Le genre Aplanochytrium et son espèce type Aplanochytrium kerguelensi ont été découverts au sud de l'océan Indien dans les eaux froides des îles Kerguellen, lesquelles donnent l'épithète spécifique à l'espèce[1].
(en) Günther Bahnweg et Frederick K. Sparrow, « Aplanochytrium kerguelensis gen. nov. spec. nov., a new phycomycete from subantarctic marine waters », Archiv für Mikrobiologie, vol. 81, no 1, , p. 45–49 (ISSN1432-072X, DOI10.1007/BF00715023, lire en ligne [PDF], consulté le )
↑Exobiotique : croissant à l'extérieur d'un être vivant. Endobiotique : croissant à l'intérieur d'un être vivant.
↑Dermocystidium : de la classe des Mesomycetozoa, de l’ordre des Dermocystida et de la famille des Dermocystidiaceae. La classe des Mesomycetozoa forme un petit groupe d’organismes unicellulaires, intermédiaires entre les champignons et les animaux. Il s'agit principalement de parasites des animaux, notamment des poissons.