La propulsion autonome grâce aux flagelles est souvent associée au chimiotaxisme, permettant à la zoospore de se diriger en fonction de la diffusion de certaines espèces chimiques.
Chez les champignons et pseudochampignons,
Fig. 1 Les quatre types de zoospores d'après Webster & Weber[2]
zoospores avec flagelle(s) postérieur(s), caractéristiques des Chytridiomycota. Chez la plupart de ces derniers, il n'existe qu'un flagelle postérieur (fig. 1a) mais chez les Neocallimastigales, il y en a jusqu'à 16 (fig.1b)
zoospores biflagellées, avec deux flagelles de type fouet de longueur inégale (fig. 1c) ; on les trouve chez quelques Myxomycota et les Plasmodiophoromycota (ces deux champignons-animaux sont maintenant classés parmi les Protozoa)
zoospores avec un flagelle antérieur (fig. 1 d) ; ce flagelle antérieur couvert de courts "poils" est caractéristique des Hyphochytriomycota. Il tire vers l'avant la spore par des mouvements rythmiques sinusoïdaux.
zoospores biflagellées (fig. 1e, f) ; un flagelle lisse et un flagelle couvert de poils (de type guirlande), attachés soit à l'apex soit latéralement. Ils sont caractéristiques des Oomycota.
Les zoospores peuvent être hétérokontées (deux flagelles inégaux), pleurokontées (flagelles latéraux), isokontées (deux flagelles égaux), accrokontées (flagelles à un pôle).
Chez les algues
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↑les pseudochampignons sont des organismes fongiformes qui autrefois étaient classés parmi les champignons et qui maintenant avec l’avènement de la classification phylogénétique se retrouvent dispersés dans plusieurs clades non monophylétiques avec les Fungi (Silar et al, 2013)
Références
↑Philippe Silar et Fabienne Malagnac, Les champignons redécouverts, Belin, , 232 p.