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Sa voix de basse chantante est souple, ronde et légère, mais manque de sens dramatique. Sa technique lui vaut le nom de « Rubini des basses-tailles ». Il fait merveille dans les rôles bouffes. Il fait ses adieux à la scène en 1855, mais se produit par la suite quelquefois en concert.
Dans Madame Bovary, roman de Gustave Flaubert paru en 1857, Léon Dupuis, le clerc de notaire qui entreprend de séduire Emma Bovary, se vante auprès d'elle d'avoir vu se produire Rubini, Tamburini, Persiani et Grisi.
Dans Monsieur Choufleuri restera chez lui (1861), opérette bouffe de Jacques Offenbach sur un livret du duc de Morny, un bourgeois parvenu veut épater ses voisins en organisant un concert où doivent se produire trois des plus grands chanteurs de l'époque : Giovanni Battista Rubini, Antonio Tamburini et Henriette Sontag. À la suite de leur défection, le bourgeois, sa fille et son futur gendre doivent se faire passer pour eux[4].
Bibliographie
Jacques de Biez, "Tamburini et la musique italienne", Paris, Tresse Editeur, 1877