Élu au Parlement d'Andalousie en 1982, puis au Sénat quatre ans plus tard, il devient, en 1987, président de l'Alliance populaire (AP) en battant Miguel Herrero, soutenu par la direction sortante. En 1989, après deux ans d'un leadership contesté, il renonce à se présenter à sa succession et quitte la vie politique.
Il est désigné président de l'Alliance populaire d'Andalousie en 1980 et se présente, deux ans plus tard, comme chef de file aux élections régionales du . L'AP remporte 17,1 % des voix et 17 sièges sur 109, contre 66 aux socialistes. Il devient alors porte-parole du groupe parlementaire conservateur.
Lors du IVe congrès national de l'AP, en , il est élu vice-président du parti, alors présidé par l'ancien ministre franquiste, Manuel Fraga[1].
Une semaine plus tard, il échoue à prendre le contrôle du groupe de la CP au Congrès des députés face aux partisans de son adversaire, García-Tizón n'étant pas choisi comme porte-parole, même si Romay est désigné président[7]. Il renouvelle le comité exécutif dès le 20 février en intégrant José María Aznar, candidat au secrétariat général sur la liste d'Herrero[8].
Motion de censure contre González
Le , il dépose, au bureau du Congrès des députés, une motion de censure contre le président du gouvernement socialiste Felipe González, qui n'a cependant aucune chance d'aboutir dans la mesure où le PSOE dispose de la majorité absolue, afin de renforcer son image auprès de l'opinion publique[9]. Cette initiative est critiquée par les autres forces de l'opposition parlementaire[10], qui rejettent sa candidature à la présidence du gouvernement, s'opposent à son programme politique et dénoncent l'utilisation du Congrès comme une tribune personnelle[11],[12]. La motion est rejetée, par 195 voix contre, 67 pour et 71 abstentions[13].
Fin de parcours politique
Ayant affirmé, en , sa candidature au IXe congrès national de l'Alliance populaire, prévu en [14], il renonce le 3 janvier à s'opposer à Manuel Fraga, également candidat[15]. Lors de son discours de départ, le 20 janvier, devant les délégués, il affirme avoir fait ce qu'il a pu, ajoutant qu'il n'a pas toujours reçu les soutiens nécessaires[16]. Il devient alors président du groupe du nouveau Parti populaire (PP), qui remplace l'AP, au Sénat[17]. Au mois de septembre suivant, Soledad Becerril lui est préférée comme tête de liste dans la province de Séville pour les élections générales anticipées d'octobre[18]. Il n'est pas réélu au Sénat en et quitte alors la vie politique. Il exerce depuis le métier d'avocat.