Installé à Lausanne à partir de 1900, il est un pionnier du mouvement coopératif, à l'origine de la Société coopérative de consommation de Lausanne et environs, dont il assume la présidence jusqu'en 1935[1]. Il s'inspire à cet égard des idées de Charles Gide, avec qui il se lie d'amitié[5].
Parcours politique
Cofondateur de la maison du peuple de Lausanne en 1899, il est membre du parti ouvrier, et cofondateur en 1909 du parti ouvrier socialiste lausannois et vaudois, qu'il préside en 1916[1]. Il est proche du socialistePaul Golay[6].
Militant pour le droit de vote des femmes[1], il est notamment l'auteur d'une motion au Grand Conseil en 1917, soutenue par de nombreuses associations féministes, demandant que ce droit leur soit accordé[9],[10].
Autres activités
Mécène et musicien, il est le fondateur de l'orchestre symphonique de Lausanne en 1903[1], dont il assure le financement jusqu'en 1913[11].
Il fonde également le journal Le Grutléen, devenu plus tard Le Droit du Peuple[1].
Mort
Il meurt le à Lausanne, à l'âge de 79 ans[1], au terme d'une longue maladie[4].
Postérité
Une fondation Dr. Anton Suter de soutien aux enfants est créée en 1980 par Coop Suisse romande, issue de la Société coopérative de consommation de Lausanne et environs, avec le bénéfice de la vente d'une ancienne colonie de vacances à Corbeyrier. Elle versait en 2011 environ 50 000 francs de dons par an[12].
Notes et références
Cet article est partiellement ou en totalité issu de la page « Anton Suter » de Fabienne Abetel-Béguelin, le texte ayant été placé par l’auteur ou le responsable de publication sous la licence Creative Commons paternité partage à l'identique ou une licence compatible.