À 16 ans il se rend à Paris pour étudier la médecine. Dès la première année, il reçoit l'un des prix de l'École de médecine. Il remporte ensuite régulièrement les différents concours organisés pour les étudiants. En 1817, il est reçu au concours de l'internat de médecine et devient aide-anatomiste en 1819, prosecteur en 1820, et soutient sa thèse en 1821 avec des Recherches sur les maladies les plus importantes et les moins connues des enfants nouveau-nés.
Il fait paraître en 1823 un Essai physiologico-pathologique sur la nature de la fièvre, de l'inflammation et des principales névroses… suivi de l'Histoire des maladies observées à l'hôpital des Enfants malades pendant l'année 1818, dans lequel il tente de réconcilier les différentes théories d'alors.
En 1825, il est reçu premier au concours de l'agrégation, institué l'année précédente.
Spécialisé depuis longtemps en obstétrique, il reçoit la chaire des accouchements à la faculté de médecine de Montpellier, alors en pleine réorganisation. Il fait paraître en 1826 un Manuel d'obstétrique qui connaît plusieurs rééditions.
Il se consacre, parallèlement à ses fonctions de médecin, à l'histoire naturelle et fait paraître en 1838 un Traité de physiologie comparée. Il étudie notamment les batraciens et les acariens.
Il devient, deux ans avant sa mort, doyen à Montpellier.
On lui doit la publication de la Pratique des accouchemens (1821 et 1825) de Mme Lachapelle, livre auquel il a apporté — avec la permission de sa tante — des contributions personnelles. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages originaux, dont Sur la conformité organique dans l'échelle animale, 1832 et Recherches sur les Batraciens, 1834, ouvrage couronné par l'Institut[10].
Il est le père de deux zoologistes installés tous deux au Mexique :
Essai physiologico-pathologique sur la nature de la fièvre, de l'inflammation et des principales névroses : suivi de l'Histoire des maladies observées à l'Hôpital des enfants malades, pendant l'année 1818, 1823 — En ligne : t. 2.
Marie-Louise Lachapelle, Pratique des accouchements ou Mémoires et observations choisies, sur les points les plus importants de l'art, Paris, J. B. Baillière, : vol. 1[12] ; vol. 2 ; vol. 3
↑Comme ses ascendants et ses descendants, il n'utilisera de façon courante que la partie Dugès de son nom de famille. Il signe ses livres « Ant. Dugès ».