Sa biographie est assez mal connue. Léon le Diacre (qui en a laissé un portrait flatteur)[1] affirme qu'Antoine « avait depuis sa jeunesse embrassé la vie ascétique dans le monastère de Stoudios, menant une vie apostolique »[2].
En tant que syncelle de Polyeucte, il aurait dû lui succéder à sa mort en 970, mais Basile Ier Skamandrénos le précéda jusqu'en 973[3].
En , il démissionna pour une raison inconnue et se retira au monastère du Stoudios[1]. Le siège patriarcal resta alors vacant pendant deux ans, avant la mort d'Antoine en avril- et la nomination de son successeur, Nicolas II Chrysobergès[1],[3],[4] également en avril-mai de la même année.
Décrets et écrits
Décret de 977 pour lutter contre le montant élevé des taxes exigées de ceux rejoignant le clergé de Sainte-Sophie[5].
Lettre adressée à Basile II et ayant trait à sa démission[6].
Olivier Delouis et Julien Leroy, « Quelques inédits attribués à Antoine III Stoudite », Revue des études byzantines, vol. 62, , p. 5-81 (lire en ligne, consulté le ).
Venance Grumel, « Chronologie patriarcale au Xe siècle. Basile Ier Scamandrénos, Antoine III Scandalios le Studite, Nicolas II Chrysobergès », Revue des études byzantines, vol. 22, , p. 45-71 (lire en ligne, consulté le ).
(es) Alejo Revilla, Catalogo de los codices griegos de la biblioteca de El Escorial, t. I, Madrid, .