En 1831, les corps de troupe furent dotés de clairons, un instrument mis au point en 1822 par le facteur de cuivres Antoine Courtois, et le chef de Musique Melchior composa un répertoire complet des sonneries règlementaires pour clairon dont la plupart étaient basées sur les rythmes des batteries de tambours correspondantes.
1851 : Héritage et filiation
Le , Denis A. Courtois, fils d’Antoine Courtois qui lui a succédé en 1844, dépose un brevet d’invention à la préfecture du département de la Seine pour les améliorations apportées à la facture des instruments Cuivres et en particulier à la fabrication des pistons.
1856 : Le cornet Arban
Denis A. Courtois transfère la manufacture au 88, rue des Marais où il travaille à l’amélioration des modèles en partenariat avec de célèbres artistes tels que Jean-Baptiste Arban avec qui il créera le célèbre cornet à pistons Arban.
1878 : Exposition universelle de Paris
La maison Courtois remporte la médaille d’or de l’exposition universelle de Paris pour la qualité de ses instruments « d’une excellente fabrication et d’une justesse irréprochable ».
1880 : Auguste Mille
À la suite du décès de Denis A. Courtois, sans descendance, le chef d’atelier Auguste Mille lui succède et fonde le la société Antoine Courtois et Mille au capital de 20 000 francs. Il dirigera la compagnie pendant une quinzaine d’années et comptera alors près de 25 employés. Cette période est riche de récompenses diverses aux expositions internationales.
Emmanuel Gaudet – éditeur de musique, à Paris – associé à Emile Deslaurier, acquièrent la manufacture Antoine Courtois, à laquelle ils offriront de nouvelles perspectives en portant notamment le capital à 100 000 francs le .
1956 : Paul Gaudet
Paul Gaudet, ayant succédé à son père en 1934 à la codirection de l’entreprise puis devenu Président-Directeur en 1937, ouvre une manufacture à Amboise en Indre-et-Loire.
1967 : Jacques Gaudet
Jacques Gaudet entre dans l’entreprise de son père et y poursuit le travail de développement et de perfectionnement des instruments avec les plus grands artistes. Il prendra la tête de la société à partir de 1980.
2006 : Les racines françaises
Après quelques années au sein du groupe Allemand JA MUSIK, la marque Antoine Courtois retrouve ses racines françaises en intégrant le Groupe Buffet Crampon et se recentre sur son savoir-faire historique.
2012 : Buffet Group
La société Buffet Crampon crée un holding appelé désormais Buffet Crampon Group. Sa nouvelle identité fédère l’ensemble des marques du groupe autour d’une vision unique : devenir la « référence mondiale des instruments à vent ».
Instruments à vent : cuivres
Jusqu'à la fin de 2014, la manufacture Antoine Courtois se situait à Amboise en Indre-et-Loire. Depuis , les ateliers français ont fermé et la fabrication est désormais réalisée dans l'usine B&S de Markneukirchen en Allemagne[3]. Buffet Group, propriétaire des deux marques, a préféré rassembler la production sur un seul site. En 2016, Buffet Group devient Buffet Crampon Group.