De 1792 à l'an III, il sert aux armées du Nord et des Pyrénées-Orientales, devient le , aide de camp du général Flers, commandant en chef l'armée des Pyrénées-Orientales, obtient le grade d'adjudant-général chef de bataillon à l'état-major général le , et celui d'adjudant-général chef de brigade le 15 ventôse an II.
Employé successivement dans les 10e, 3e et 4e divisions territoriales depuis le mois de fructidor de l'an III, il est mis en non-activité le 1er vendémiaire an X, et reçoit un nouvel ordre de service pour la 3e division territoriale le 17 fructidor de la même année.
Attaché au corps d'observation de l'armée du Rhin le , il reçoit à la bataille de Wagram un coup de feu à la cuisse gauche, et rentre en France le pour y guérir de sa blessure.
Appelé le de la même année au commandement d'une subdivision de la 3e division militaire, il part le pour la Grande Armée en Russie (1812).
Admis à la retraite le , et rappelé à l'activité en qualité de commandant supérieur de la place de Belfort le , il reprend sa position de retraite et se retire à Paris, où il meurt le .
A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion d'honneur : biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, vol. 5, Bureau de l'administration, , 2e éd. (lire en ligne) ;