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Elle a présidé le conseil scientifique de Météo-France et celui de l'Agence de l'eau et du Comité de Bassin Adour-Garonne. Elle est actuellement membre du conseil scientifique du programme mondial de recherches sur le climat.
Formation, statut et domaines
Née de parents commerçants, elle ne se destine pas aux sciences mais un professeur de mathématiques en terminale lui donne la révélation[4].
Titulaire d’un doctorat de troisième cycle en astronomie fondamentale (Paris, 1969)[5] et d'un doctorat d'État en géophysique (Toulouse, 1975)[6], Anny Cazenave est ingénieur émérite du Centre national d'études spatiales (CNES). À l'Observatoire Midi-Pyrénées, elle est chercheuse au Laboratoire d'études en géophysique et océanographie spatiales (Legos), unité de recherche qui relève de plusieurs organismes (CNES-CNRS-IRD Université Paul Sabatier). Elle est depuis 2013 directrice pour les sciences de la Terre à l'International Space Sciences Institute (ISSI) à Berne en Suisse.
Les recherches d’Anny Cazenave appartiennent aux domaines de la géodésie, de la géophysique, de l’océanographie et de l’hydrologie. Depuis les années 1970 le CNES et le Centre national de la recherche scientifique (CNRS) ont voulu rapprocher la recherche spatiale et la recherche non spatiale afin de mutualiser les apports de l’une et de l’autre. C’est ainsi que les travaux d’Anny Cazenave en sciences de la planète utilisent les techniques spatiales : par exemple l’altimétrie spatiale intervient dans l’étude du changement climatique, grâce à la mesure l’évolution du niveau de la mer ; le changement global, les transferts de matière entre océans, entre continents, font également appel à la géodésie spatiale ; ou encore, pour étudier le cycle de l’eau et l’hydrologie des continents, plusieurs techniques spatiales sont précieuses, telles l' altimétrie et la gravimétrie[réf. nécessaire].
Anny Cazenave participe activement en 2023 aux activités du pôle d'études climatiques de la société Magellium à Ramonville-Saint-Agne[réf. nécessaire].
Rayonnement institutionnel et international
Anny Cazenave a fait partie récemment de plusieurs instances, parmi lesquelles : le conseil d'administration du CNRS, le conseil scientifique de Météo-France (qu'elle a présidé), celui de l’Agence de l'eau et du Comité de Bassin Adour-Garonne (qu'elle préside), mais aussi le conseil scientifique de l'Institut océanographique de Monaco, et des chaires « Blaise Pascal » de la région Ile-de-France.
Elle a été, au sein du groupe de travail no I, l'un des auteurs principaux du chapitre « Élévation du niveau de la mer »[7] du 5e rapport du GIEC[8] (2010-2013). Elle a été membre du NASA Earth Sciences Program Assessment, NRC (National Research Council, The National Academies) (2011-2012).
Elle comporte plus de 200 articles scientifiques parus dans les revues internationales à comité de lecture, ainsi que des articles de vulgarisation et plusieurs ouvrages.
Anny Cazenave et Kurt Feigl, Formes et mouvements de la terre : satellites et geodesie, Paris, CNRS Editions Belin, coll. « Croisée des sciences », , 159 p. (ISBN978-2-271-05233-9, OCLC247282609).
Anny Cazenave et Didier Massonnet, La Terre vue de l'espace, Paris Pour la Science, Belin, coll. « bibliothèque scientifique », , 127 p. (ISBN978-2-84245-035-9, OCLC441753647).
↑Aurélie Luneau, « Du bleu du firmament au bleu des océans : la vie d'Anny Cazenave », émission La marche des sciences sur France Culture, 26 novembre 2015, 8 min 30 s.