Il se rendit en Russie pour étudier d'anciens manuscrits écrits en vieux-slave. Il travailla à l'Institut d'études slaves de Paris (et en fut vice-président de 1945 à 1972). Il collabora à la Revue d'études slaves, puis la dirigea aux côtés d'André Mazon à partir de 1945. Il fut à la base de l'élaboration de la Grammaire comparée des langues slaves.
Il rédigea plus de deux cents documents et publia une vingtaine d'ouvrages parmi lesquels les six tomes de la Grammaire comparée des langues slaves et les deux volumes de son Manuel de vieux-slave. Spécialiste à l'origine du serbo-croate et du domaine yougoslave, il élargit ensuite son champ d'études au vieux slave, au macédonien, au slavon liturgique, et à la grammaire comparée.
Il traduisit et publia des textes liturgiques et sacrés écrits dans la langue slave liturgique, notamment Les Règles de saint Basile, Les Catéchèses de Cyrille de Jérusalem, L'Homélie anonyme de Clozianus, Discours contre les Ariens de saint Athanase (la traduction de Constantin de Preslav), le Traité contre les Bogomiles de Cosmas le prêtre.