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L'amphithéâtre de Rotomagus est un ancien amphithéâtre romain, aujourd'hui disparu qui se dressait dans l'actuel centre-ville de Rouen et sur l'emplacement duquel fut construit au Moyen Âge le château de la ville[1]. Cet amphithéâtre est attesté dans plusieurs textes médiévaux et en particulier dans la Vie de Saint Romain tirée du Livre d'Ivoire conservé à la bibliothèque de Rouen.
Historique
Construit à la fin du IIe siècle, l'amphithéâtre est abandonné au IVe siècle, au moment où la ville se retranche à l'intérieur de remparts. L'amphithéâtre est encore partiellement en élévation en 1204 lorsque Philippe Auguste prend la ville.
Le recouvrement de l'amphithéâtre par le château de Rouen sous Philippe Auguste[2]provoque son effacement dans la mémoire des Rouennais et des historiens[note 1]. L'emprise elliptique de l'amphithéâtre a été réutilisée pour supporter au nord-est l'enceinte castrale du château (de forme polygonale) et au sud-ouest la basse-cour du château (en forme d'arc de secteur).
Description
De forme elliptique, il semble comparable aux autres amphithéâtres gallo-romains[3]. Par ses dimensions (environ 130 mètres d'est en ouest et environ 120 mètres du nord au sud[réf. nécessaire]), il semble être de la taille des plus grands amphithéâtres de la Gaule : celui d'Arles, de Besançon, de Metz, de Nîmes et de Tours, lesquels peuvent accueillir 25 000 personnes[4].
Son emprise actuelle est approximativement délimitée par la tour Jeanne d'Arc, la rue Jeanne-d'Arc, la rue du Bailliage, et la rue Bouvreuil. À noter que ce site est alimenté par la source Gaalor.
Notes et références
Notes
↑On peut noter qu'aucune rue ni place de Rouen ne porte le nom d'amphithéâtre ou d'arènes, à la différence d'autres villes de France.
Rouen , tome 1 De Rotomagus à Rollon, Éditions Petit à Petit, 2015 (l'amphithéâtre est mentionné dans les chapitres « Le miracle de Mellon » et « Quand Rotomagus était gallo-romaine »)