Il continue ses études à l'université d'Édimbourg où il étudie la médecine. L'influence de Robert Jameson, qui enseigne la minéralogie et la géologie, le pousse vers sa future carrière. Il fait des expéditions géologiques dans diverses parties de l'Écosse et dans les iles Hébrides.
Après son doctorat il s'installe quelques années à Paris (1817-1832), tout en faisant de nombreuses excursions en Italie, Croatie, Hongrie, Autriche, Suisse, Allemagne, etc.
En 1830, il est le président de la session constituante de la Société géologique de France (SGF). La SGF l'élira encore président en 1835 et créera une médaille à son effigie.
En 1820, il publie Essai géologique sur l'Écosse où il décrit en particulier les roches éruptives. Il voyage en Allemagne, en Autriche et dans le sud de l'Europe pour étudier des formations géologiques variées. Il devient un des pionniers de la recherche en géologie en France. En 1830, à la demande de Constant Prévost, il préside la séance constitutive de la Société géologique de France dont il sera président en 1835[1]. Il s'installe ensuite définitivement en Autriche (1835) et est naturalisé autrichien. De 1836 à 1838, il fait plusieurs très longs voyages à travers les Balkans.
À l'académie impériale des sciences de Vienne il communique d'importants articles sur la géologie des Balkans. Il publie aussi Mémoires géologiques et paléontologiques (Paris, 1832) et son œuvre maitresse : La Turquie d'Europe ; observations sur la géographie, la géologie, l'histoire naturelle, etc. (Paris, 1840) qui ne connaitra sa pleine notoriété que 20 ans plus tard. Il reçoit la médaille Wollaston en 1847.
Annexes
Bibliographie
Patrick Cabanel, « Ami Boué (Amédée, dit Ami), in Patrick Cabanel et André Encrevé (dir.), Dictionnaire biographique des protestants français de 1787 à nos jours, tome 1 : A-C, Les Éditions de Paris Max Chaleil, Paris, 2015, p. 414-415 (ISBN978-2846211901)