Ambroise Delachenal (italianisé en Ambrogio De La Chenal), né le à Ugine et mort le , est un avocat et homme politique savoyard du royaume de Sardaigne.
Il fait des études de droit et devient docteur de l'université de Turin[1],[6],[4].
Carrière
Inscrit en 1836 comme avocat à la Cour d'appel de Chambéry[1], Ambroise Delachenal est aussi professeur de droit, avant d'entamer une carrière politique[3].
Ambroise Delachenal, de 1848 à 1859, est membre du Conseil divisionnaire de la division administrative de Chambéry[1]. Le conseil divisionnaire — équivalent aux conseils d'arrondissement en France pour la période — était composé de membres choisis au sein des conseils municipaux. Il devient syndic de la ville de Chambéry[2], pour la période de 1850 à 1852 (selon l'ouvrage Les préfets de Gambetta, op.cit.)[3], tandis que François Miquet Léon Buffet, à sa suite, indiquent qu'il est nommé syndic le et qu'il démissionne de ces différentes fonctions le [1],[4].
Lors des débats précédant la réunion du duché à la France, favorable à Cavour, il appartient au parti anti-annexionniste[9]. Toutefois, à la suite du traité de Turin, signé le , il reste en Savoie et opte pour la nationalité française[9].
Il est fait chevalier de l'ordre des Saints-Maurice-et-Lazare[2]. Cette nomination est jugée tardive et « parut a tous comme la réparation d'un oubli et le payement d'une juste, dette », pour reprendre les mots de l'érudit local, le père Léon Buffet (1871-1944)[4].
Ambroise Delachenal meurt le [2]. Lors de ses funérailles, l'avocat Bourgeois, bâtonnier de l'ordre des avocats, fait son éloge[4].
Famille
Ambroise Delachenal épouse Claire Portier (1807-1894)[3], cousine issue-de-germaine de Jean-Pierre Fontanet, l'arrière-grand-père de Joseph Fontanet. Ils ont trois enfants Adèle (1834-1917), Joseph et Eugène[3],[4].
↑ abcd et ePierre Broise, Bernard Demotz, Roger Devos, René Bon, Simone Mollier-Carroz et René Prévost, Histoire d'Ugine, vol. 48, Annecy, Académie salésienne, coll. « Mémoires et documents », , 532 p., p. 387.
↑ abcdefgh et iVincent Wright, Éric Anceau, Jean-Pierre Machelon et Sudhir Hazareesingh, Les préfets de Gambetta, Paris, Presses Paris Sorbonne, , 482 p. (ISBN978-2-84050-504-4, lire en ligne), p. 247.
↑Gérard Bonet, « Guiter (Eugène, Alexandre) », dans Nouveau Dictionnaire de biographies roussillonnaises 1789-2011, vol. 1 Pouvoirs et société, t. 1 (A-L), Perpignan, Publications de l'olivier, , 699 p. (ISBN9782908866414)