Né le à El Madher (dans la région de Batna), Amar Mellah, de son vrai nom Mohamed Salah Mellah, rejoint l'ALN immédiatement après la grève des étudiants en mai 1956. Selon Mohammed Harbi, il s'oppose dans un premier temps au déclenchement de ce mouvement, précisant : « je viens de Tunis, où l'on m'a empêché d'aller au maquis parce qu'on estimait préfrable que je termine mes études »[1].
Il combat notamment dans les régions de son village natal Ain El-Ksar (El Madher), au djebel Bouarif et gravit les échelons de la responsabilité, sur le terrain, l'arme au poing : commandant de l'Armée de libération nationale (ALN) (Wilaya 1 : Aurès - Nemamchas), puis, en janvier 1962, il est promu membre du Conseil de la Wilaya 1, commandant chargé des renseignements et des liaisons.
Il opte pour le service actif au sein de l'Armée nationale populaire (ANP) après l'indépendance en 1962. Il occupe plusieurs responsabilités au sein de l'ANP : commandant de la 5e Région militaire (Batna) 1962-1964, commandant de la 4e Région militaire (Ouargla) 1964-1965.
Après des études militaires effectuées entre 1965 et 1967, dans le domaine du Commandement de l'État Major Général de l'Armée, à l'Académie militaire Frounzé, à Moscou (URSS), il rejoint le Poste du Commandement (PC) de l'État Major Général (EMG) à Alger à la tête du Bureau Organisation et Mobilisation de l'EMG de l'ANP.
Il est l'initiateur principal du coup d'État raté contre le Président Houari Boumédiène, en [4], où, à la sortie du conseil des ministres, Boumediène et Rabah Bitat sont la cible de rafales de mitraillette. En mai 1968, il est arrêté et condamné à mort par la Cour Révolutionnaire d'Oran en 1969[5]. Après avoir purgé onze années de prison, il est gracié et libéré en avril 1979 par le président Chadli Bendjedid[6].
Amar Mellah est membre du Conseil National des Moudjahidine depuis 1990 et président de l'Association du pour la Commémoration et la Sauvegarde de la Révolution dans les Aurès (Batna).