L'année d'accession d'Amédée de Faucigny au siège de Maurienne n'est pas connue[4]. Selon Angley, un document pouvant être de l'année 1112 pourrait lui être associé[4]. Les auteurs plus récents donnent plutôt l'année 1116[6]. Le médiéviste Florian Mazel donne, dans un ouvrage de 2016, les dates de 1116 à 1124[7]. Il porte le nom d'Amédée Ier[3],[4].
Il est considéré comme un réformateur[6]. Il est mentionné comme évêque en 1119, « Amadei Morianensis », dans la charte du [2],[8]. Il serait à l'origine de plusieurs faux ayant servi « à soutenir la cause de Maurienne auprès de la papauté »[7]. Angley souligne que des liens ont du exister entre l'ancien archevêque de Vienne, le futur pape Calixte II, et son suffragant, liens ayant servi à obtenir certains avantages[8]. Le pape finit par consentir[7] la restitution de biens ou encore la confirmation des droits de l'évêché de Maurienne sur le prieuré Sainte-Marie de Suse et de ses bénéfices, vers 1123[7],[8],[3].
L'évêque, en tant que seigneur propriétaire de ses domaines, donne les deux églises des Villards « ecclesias de Villariis » et tous les droits associés au Chapitre de la cathédrale[9],[10].
Il est encore présent au concile régional de Vienne, tenu en 1124[6],[11], convoqué par Pierre Ier, archevêque de Vienne, où l'on décide de frapper d'anathème tous les usurpateurs des biens ecclésiastiques[12].
Amédée de Faucigny meurt peu de temps après ce concile[6], puisque son nom n'est plus mentionné au-delà de l'année 1124[12]. De même son lieu de sépulture n'est pas connu[12].
Notes et références
↑Charte du , …Guillelmi fratris mei et filiorum eius Rodulfi, Ludoici, Raimundi et episcorum Geraldi Lausannensi et Amadei Morianensis nepotum meorum et matris eorum Utilie…, Cluny V 3940, p. 293, notamment publiée sur MedLands.
↑ abcd et eActe du publié dans Paul Lullin et Charles Le Fort, Régeste genevois : Répertoire chronologique et analytique des documents imprimés relatifs à l'histoire de la ville et du diocèse de Genève avant l'année 1312, Société d'histoire et d'archéologie de Genève, , 542 p. (lire en ligne), p. 71, note n°256.
↑ abc et dJoseph-Antoine Besson, Mémoires pour l'histoire ecclésiastique des diocèses de Genève, Tarentaise, Aoste et Maurienne et du décanat de Savoye, S. Hénault, 1759 (copie de l'exemplaire bibliotheque cant. et univ. lausanne), 506 p. (lire en ligne), p. 286-287.
↑ a et bPierre Duparc, Le comté de Genève, (IXe – XVe siècles), t. XXXIX, Genève, Société d’histoire et d’archéologie de Genève, coll. « Mémoires et documents » (réimpr. 1978) (1re éd. 1955), 621 p. (lire en ligne), p. 96.
↑ abc et dFlorian Mazel, L'Evêque et le Territoire. L'invention médiévale de l'espace (Ve – XIIIe siècle) : L'invention médiévale de l'espace (Ve – XIIIe siècle), Le Seuil, coll. « L'Univers historique », , 544 p. (ISBN978-2-02-118312-2, lire en ligne), p. 215 (à vérifier).
Chanoine Ambroise Angley (18xx-18xx, historien et prêtre), Histoire du diocèse de Maurienne, Saint-Jean-de-Maurienne, impr. de J.-B. Héritier, , 500 p. (lire en ligne), « XXXVI. Amédée Ier », p. 70-73.
