Il est issu d'une très ancienne famille de Riom. Après des études au collège de la ville, il part pour un long séjour en Grèce et au Levant et en gardera un philhellénisme tout au long de sa vie[1]. Après son retour en France, il suit des études de médecine à Paris. Devenu médecin en 1851, il ouvre son cabinet dans sa ville natale. Il est conseiller municipal de Riom en 1867 (où il est alors le seul républicain à siéger[1]) et maire de 1886 à 1889, où il ne se représente pas[1].
Il devient conseiller général en 1871. Il se présente aux élections législatives de 1889 comme républicain mais il est battu par Raymond de Bar[1]. Il le bat lors des élections de 1893[1] et est réélu en 1898. Il est inscrit au groupe de la Gauche démocratique[1]. Très actif au sein de sa commune et de son canton, on lui doit la fondation d'un collège, d'importants travaux de voirie et l'édification d'une caserne[1]. Il finance également avec son argent l'érection d'un monument à Vercingétorix[Note 1] sur le plateau de Gergovie et la construction d'un marché couvert à Riom[1].
↑ abcdefghijkl et mBiographie sur le site de l'Assemblée nationale sur base de l'article « Amédée Girard », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition].